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  • Robin Pharo (viole de gambe), interprète De Machy : Prélude en sol mineur pour viole de gambe seule et Sainte-Colombe : Les Pleurs (arrgt R. Pharo)

    Voyage dans le XVIIe siècle français avec Robin Pharo, qui enchaîne le Prélude en sol mineur du Sieur De Machy, tiré d’un recueil de Pièces de Violle édité à Paris en 1685 et Les Pleurs de Monsieur de Sainte-Colombe le Père. Cette dernière page provient du Tombeau des regrets, ouvrage appartenant aux Concerts à deux violes égales (Concert XLIV) ; on la découvre ici dans l’arrangement pour viole seule de Robin Pharo.

    Parmi les réalisations discographiques du gambiste, rappelons un très bel album Charles Dollé (« L’Anonyme parisien », ParatyDisque de la Semaine de Concertclassic), mais aussi un programme elisabéthain bâti autour de la figure du méconnu Robert Jones avec l’ensemble Près de votre oreille : 

    Portrait de Robin Pharo

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    Musique en confinement

    15 Avril 2020
  • La création schumanienne est faite de contrastes ! C’est en 1838,  parallèlement aux Kreisleriana, partition hantée et cyclothymique, que le compositeur allemand écrivit ses Scènes d’enfants op. 15. « Des regards jetés en arrière par un homme qui prend de l’âge », a-t-il confié plus tard d’un cycle à ranger parmi les plus poétiques réalisations pianistiques de l’époque romantique. Parmi les treize morceaux du cycle, le n°7 Traumerei (Rêverie) est sans nul doute le plus fameux. Une musique d’une magique simplicité, face laquelle, disait Alban Berg, on ne peut que « s’écrier : ”Comme c’est beau ! ” » 

    Remarquée pour un très bel album « Impressions 1905 » (Ravel, Debussy & Albéniz - Paraty) (Disque de la Semaine de Concertclassic), Fanny Azzuro prépare une intégrale des Préludes de Serge Rachmaninov.

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    Musique en confinement

     

    14 Avril 2020
  • Le séjour de Bach à la cour de Köthen (de la fin 1717 à avril 1723) fait figure d’âge d’or pour la musique instrumentale. C’est selon toute vraisemblance vers 1722 qu’il écrivit son unique ouvrage pour flûte solo : la Partita en la mineur.
    Transcripteur très actif, d’auteurs italiens en particulier, Bach aura ensuite été beaucoup arrangé, pour piano en particulier, au XIXe et au début du XXe siècle (par Liszt et Busoni entre autres). Plus près de nous, Gustav Leonhardt n’a pas résisté au plaisir d’adapter pour le clavecin la fluide Allemande introductive du BWV 1013, qu’Olivier Fortin nous offre de son confinement bourguignon.

    Parmi les derniers enregistrements d’Olivier Fortin (chez Alpha Classics), rappelons une belle anthologie François Couperin et un original et dépaysant programme Routes du café, avec les voix de Hana Blazikova, Reinoud Van Mechelen, Lisandro Abadie et l’ensemble Masques. Toujours au côté de celui-ci, l'interprète a récemment signé un programme de concertos à deux clavecins de Bach (BWV 1060, 1061 et 1062) et Pergolesi avec la complicité de son collègue Emmanuel Frankenberg.

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    12 Avril 2020
  • Jean-Sébastien Bach (1685-1750) mourut en laissant inachevé son Art de la Fugue, partition  mystérieuse – et œuvre ouverte que l’auteur ne destine expressément à aucun instrument ou formation – et c’est l’un de ses plus géniaux fils musiciens, Carl Philipp Emanuel, qui se chargea de la première édition en 1751.
    Kenneth Weiss interprète le Contrepoint 1, duquel procède la totalité du BWV 1080. « La grandeur est la plan naturel de Bach, sa dimension ordinaire », écrivait André Suarès ...
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    08 Avril 2020
  • Pour ténor et orchestre à l’origine, le Chant géorgien de Mili Balakirev (1837-1910) fut écrit en 1863 sur un poème de Pouchkine (« Ne poy, krasavitsa, pri mne » ; Ne chantez plus pour moi, belle). La trompette de Romain Leleu s’approprie cette pièce (notée Andantino) aux couleurs caractéristiques de l’art de celui qui fédéra le célèbre Groupe des Cinq.
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    07 Avril 2020
  • Henri-Charles Caget se définit comme « batteur, percussionniste, bruitiste » : de la musique baroque à l’univers de la création contemporaine (il participe au Concert de l’Hostel Dieu comme aux Percussion Claviers de Lyon ou à l’Ensemble Orchestral Contemporain) il s’affirme comme un musicien sans frontières, à qui l’on doit aussi plusieurs spectacles musicaux (BLOK, Suspendre le Temps, Tunnel de soi, etc.) ou encore une collaboration avec Emilie Simon. Pour Concertclassic, il signe une improvisation bruissante et mystérieuse.

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    07 Avril 2020
  • Avec un total de plus de 550 numéros, la production de sonates de Domenico Scarlatti montre une inépuisable capacité de renouvellement et une liberté d’invention qui ne laissent de fasciner. « Vivi felice » (Sois heureux) écrivit Scarlatti en exergue de l’unique recueil de sonates (K.1 à K.30) publié par ses soins. La formule pourrait aussi bien précéder la Sonate en la majeur K. 212, pièce ivre du bonheur de jouer, d’inventer – et de surprendre ! 

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    03 Avril 2020
  • La complicité de Nahuel Di Pierro et Alphonse Cemin et leurs affinités avec l’univers de Schubert ne sont plus à dire. On leur doit l’une une bouleversante version du Winterreise, enregistrée à l’Athénée en 2017 et publiée chez B Records (LBM 008). Confinement oblige, ils interprètent en facetime « Halt ! », le n° 3 de La Belle Meunière (1823), cycle sur des poèmes de Wilhelm Müller. « Je vois là-bas, entre les aulnes / Un moulin tout blanc / Et le fracas des roues se mêle / Au murmure de l’onde » ...

    Artiste très complet, la basse argentine fait merveille aussi dans le répertoire du tango, comme le prouve l’album « Anclao en París » (Audax Records) qu’il signé l’an dernier.

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    31 Mars 2020
  • L’histoire de la Musique est pleine d’expérimentations de la facture instrumentale demeurées sans suite. Ainsi l’arpeggione, sorte de violoncelle-guitare imaginé par Johann Georg Staufer, a-t-il été oublié. Son nom le serait peut-être aussi, n’était la sonate que le luthier viennois commanda à Schubert en 1824 et qui, passée au répertoire des violoncellistes, porte son nom. A quoi ressemblait l’arpeggione ? L’instrument que Guido Balestracci tient entre ses mains vous le montre.

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    30 Mars 2020

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