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Musique en confinement mais à l’air libre pourtant pour Camille Thomas, comme on peut le constater avec cette vidéo haut-perchée. La violoncelliste a choisi la Danse des Esprits bienheureux de Gluck, page fameuse tirée de l’acte II d’Orphée et Eurydice, une pièce qui figure au programme du disque « Voice of Hope », enregistré avec le Brussels Philharmonic (dir. Stéphane Denève) pour DG. Sous le même label, l’interprète a précédemment signé une tonique et lumineuse version du Concerto pour violoncelle n°1 de Saint-Saëns avec l’Orchestre National de Lille mené par Alexandre Bloch.
Julien Brocal donne ici la réplique à Camille Thomas. Ancien élève de Maria João Pires, le pianiste, après un disque Chopin (Rubicon) couronné d’un « BBC Music Magazine Award » en 2018, a livré un séduisant programme Ravel/Mompou (Rubicon).
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05 Mai 2020 -
Confiné ? Sans doute, mais Adrien La Marca se met en quatre pour interpréter Oblivion, une musique écrite en 1984 par le compositeur argentin pour « Henri IV, le roi fou », film de Marco Bellocchio.
Reste que l’actualité discographique se situe du côté de la musique anglaise pour l’altiste. Après un admirable récital «English delight », construit autour de la rare Sonate de Rebecca Clarke (1 CD La Dolce Volta / LDV 22), La Marca emporte et illumine un autre chef-d’œuvre méconnu d’outre-Manche, le Concerto pour alto et orchestre (1928, rév. 1961) de William Walton, avec la complicité de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège conduit par Christian Arming. Une interprétation pleine de souffle et de relief, dont l’intensité narrative n’est que renforcée par la présence sur le même disque du très cinématographique On the Reel, du jeune compositeur belge Gwenaël Mario Grisi, et d’arrangements de Roméo et Juliette de Prokofiev. « Heroes » : un titre on ne peut mieux trouvé pour un disque qui parle singulièrement à l’imagination ! (1CD LDV 75)
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Musique en confinement
24 Avril 2020 -
Musicologue, grand spécialiste de Sweelinck, Bernhard van den Sigtenhorst Meyer (1888-1953) se consacra aussi à la composition. L’artiste néerlandais a beaucoup écrit pour le piano, mais il a aussi signé en 1930 une Sonatine pour hautbois solo dont le Moderato est ici interprété par Hélène Mourot, membre de l’orchestre Les Siècles.
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Hélène Mourot et son hautboisMusique en confinement
20 Avril 2020
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Pour ténor et orchestre à l’origine, le Chant géorgien de Mili Balakirev (1837-1910) fut écrit en 1863 sur un poème de Pouchkine (« Ne poy, krasavitsa, pri mne » ; Ne chantez plus pour moi, belle). La trompette de Romain Leleu s’approprie cette pièce (notée Andantino) aux couleurs caractéristiques de l’art de celui qui fédéra le célèbre Groupe des Cinq.
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Musique en confinement
07 Avril 2020 -
Henri-Charles Caget se définit comme « batteur, percussionniste, bruitiste » : de la musique baroque à l’univers de la création contemporaine (il participe au Concert de l’Hostel Dieu comme aux Percussion Claviers de Lyon ou à l’Ensemble Orchestral Contemporain) il s’affirme comme un musicien sans frontières, à qui l’on doit aussi plusieurs spectacles musicaux (BLOK, Suspendre le Temps, Tunnel de soi, etc.) ou encore une collaboration avec Emilie Simon. Pour Concertclassic, il signe une improvisation bruissante et mystérieuse.
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Musique en confinement
07 Avril 2020 -
L’histoire de la Musique est pleine d’expérimentations de la facture instrumentale demeurées sans suite. Ainsi l’arpeggione, sorte de violoncelle-guitare imaginé par Johann Georg Staufer, a-t-il été oublié. Son nom le serait peut-être aussi, n’était la sonate que le luthier viennois commanda à Schubert en 1824 et qui, passée au répertoire des violoncellistes, porte son nom. A quoi ressemblait l’arpeggione ? L’instrument que Guido Balestracci tient entre ses mains vous le montre.
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Plus d'infos sur Maude Gratton30 Mars 2020
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Méconnu, trop souvent taxé d’austérité – par ceux qui ne l’ont pas écouté ! – Max Reger (1873-1916) laisse une vaste production riche de pages merveilleuses.
Composée en 1914/1915, la Suite n°2 pour alto solo réunit de la plus séduisante façon l’admiration de l’auteur pour Bach et un lyrisme d’essence très romantique.25 Mars 2020 -
Nommé dans la catégorie "Révélation, soliste instrumental" des Victoires de la Musique Classique 2020, le hautboïste Gabriel Pidoux joue la Romance n°1 op.94 « Nicht Schnell » de Robert Schumann. Il est accompagné au piano par Jorge Gonzales Buajasan.Captation réalisée à la Salle Gaveau en janvier 2020.03 Février 2020
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Étrange destinée que celle de l’arpeggione, instrument inventé en 1823. Connu également sous le nom de « guitare d’amour », l’arpeggione est en fait une guitare munie d’un chevalet, tenu entre les genoux comme un violoncelle et joué avec un archet. L’instrument connut un certain succès durant une dizaine d’années, mais, curieusement quasi rien n’est conservé de son répertoire spécifique si ce n’est le chef-d’œuvre absolu qu’est la sonate que lui dédie Franz Schubert en 1824.C’est autour de cette célèbre sonate que Guido Balestracci et les musiciens de l’Amoroso ont construit une délicieuse Schubertiade, réunissant autour de l’arpeggione et du piano, la voix et les guitares qui s’approprient tout un répertoire empruntés aux Lieder du compositeur viennois.21 Janvier 2020
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Romances, mélodies & autres œuvres d'Hector Berlioz
Avec Stéphanie d’Oustrac (mezzo-soprano), Thibaut Roussel (guitare), Tanguy de Williencourt (pianoforte).Album publié chez Harmonia Mundi et enregistré au Musée de la musique sur les instruments du musée.10 Décembre 2019 -
"Le siècle Piazzolla - Camorra Forever".
Programme entièrement consacré à Astor Piazzolla (Libertango, Soledad, Otoño) par Spiritango Quartet.
Spiritango Quartet est constitué de Fanny Azzuro (piano), Thomas Chedal (accordéon), Benoit Levesque (contrebasse), Fanny Stefanelli (violon).
Video réalisée au Bal Blomet.08 Octobre 2019 -
Saison 2 de "Chambre avec vue", série de 3 mini-reportages produits par le CNSMD de Lyon, et portant sur des ensembles en Master de musique de chambre, jeunes talents diplômés en 2019.Les musiciens du quatuor Wassily se rencontrent à Lyon en 2012. Ils se produisent régulièrement en concert en collaboration avec des institutions musicales prestigieuses, notamment La Belle Saison.Le quatuor partage la scène avec des personnalités telles que Anne Gastinel, Dana Ciocarlie, Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude, Jean-Marc Phillips-Varjabédian ou Emmanuel Strosser. En plus de ses concerts, le quatuor participe fréquemment à des actions de médiation et collabore avec l'organisation internationale Musethica, qui vise à diffuser la musique auprès de ceux qui n'y ont pas accès.Le groupe poursuit sa formation au CNSMD de Lyon dans la classe d'Agnès Sulem et Yovan Markovitch, et au CRR de Paris dans celle de Luc-MarieAguera. Il participe à des académies telles que l'Académie de Villecroze, Musique à Flaine, l'Académie Maurice Ravel, Les Cordes en Ballade.Le quatuor Wassily prend également part aux formations ProQuartet et a notamment travaillé avec les membres des quatuors Ebène, Artemis, Mandelring, Ysaÿe, Rosamonde, Debussy, Danel.Le quatuor Wassily remporte en 2018 le concours Humanis Musique au Centre et le Tremplin Jeunes Quatuors de la Philharmonie de Paris.23 Juillet 2019