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Musicologue, grand spécialiste de Sweelinck, Bernhard van den Sigtenhorst Meyer (1888-1953) se consacra aussi à la composition. L’artiste néerlandais a beaucoup écrit pour le piano, mais il a aussi signé en 1930 une Sonatine pour hautbois solo dont le Moderato est ici interprété par Hélène Mourot, membre de l’orchestre Les Siècles.
Plus d’infos sur Les Siècles
Hélène Mourot et son hautboisMusique en confinement
20 Avril 2020 -
Musique en famille pour Arnaud Marzorati ; c’est accompagné par sa fille Pernelle à la harpe que le baryton interprète Notre Globe, chanson d’un de ses auteurs de prédilection : Pierre-Jean de Béranger (1780-1857). Au sujet cette pièce (publiée en 1866 par Perrotin, mais vraisemblablement écrite vers 1837), le chanteur note : « elle est assez en écho avec nos interrogations sur le devenir du monde et parle de Cuvier et de Buffon, plaçant l'homme dans une logique presque darwinienne. Béranger est dans l'esprit évolutionniste des saint-simoniens et des fouriéristes de l'époque. »
Rappelons qu’Arnaud Marzorati a enregistré (avec Yves Rechsteiner, harmonium et Freddy Eichelberger, pianino Pleyel) une anthologie Béranger (« Le Pape musulman & autre chansons » - 1CD Alpha) où figure Notre Globe.
Plus d’infos sur Arnaud Marzorati et l’ensemble Les Lunaisiens
Musique en confinement
15 Avril 2020 -
Robin Pharo (viole de gambe), interprète De Machy : Prélude en sol mineur pour viole de gambe seule et Sainte-Colombe : Les Pleurs (arrgt R. Pharo)
Voyage dans le XVIIe siècle français avec Robin Pharo, qui enchaîne le Prélude en sol mineur du Sieur De Machy, tiré d’un recueil de Pièces de Violle édité à Paris en 1685 et Les Pleurs de Monsieur de Sainte-Colombe le Père. Cette dernière page provient du Tombeau des regrets, ouvrage appartenant aux Concerts à deux violes égales (Concert XLIV) ; on la découvre ici dans l’arrangement pour viole seule de Robin Pharo.
Parmi les réalisations discographiques du gambiste, rappelons un très bel album Charles Dollé (« L’Anonyme parisien », Paraty, Disque de la Semaine de Concertclassic), mais aussi un programme elisabéthain bâti autour de la figure du méconnu Robert Jones avec l’ensemble Près de votre oreille :
Musique en confinement
15 Avril 2020
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Le séjour de Bach à la cour de Köthen (de la fin 1717 à avril 1723) fait figure d’âge d’or pour la musique instrumentale. C’est selon toute vraisemblance vers 1722 qu’il écrivit son unique ouvrage pour flûte solo : la Partita en la mineur.
Transcripteur très actif, d’auteurs italiens en particulier, Bach aura ensuite été beaucoup arrangé, pour piano en particulier, au XIXe et au début du XXe siècle (par Liszt et Busoni entre autres). Plus près de nous, Gustav Leonhardt n’a pas résisté au plaisir d’adapter pour le clavecin la fluide Allemande introductive du BWV 1013, qu’Olivier Fortin nous offre de son confinement bourguignon.Parmi les derniers enregistrements d’Olivier Fortin (chez Alpha Classics), rappelons une belle anthologie François Couperin et un original et dépaysant programme Routes du café, avec les voix de Hana Blazikova, Reinoud Van Mechelen, Lisandro Abadie et l’ensemble Masques. Toujours au côté de celui-ci, l'interprète a récemment signé un programme de concertos à deux clavecins de Bach (BWV 1060, 1061 et 1062) et Pergolesi avec la complicité de son collègue Emmanuel Frankenberg.
Plus d’infos sur Olivier Fortin et l’Ensemble Masques
Musique en confinement
12 Avril 2020 -
Jean-Sébastien Bach (1685-1750) mourut en laissant inachevé son Art de la Fugue, partition mystérieuse – et œuvre ouverte que l’auteur ne destine expressément à aucun instrument ou formation – et c’est l’un de ses plus géniaux fils musiciens, Carl Philipp Emanuel, qui se chargea de la première édition en 1751.
Kenneth Weiss interprète le Contrepoint 1, duquel procède la totalité du BWV 1080. « La grandeur est la plan naturel de Bach, sa dimension ordinaire », écrivait André Suarès ...
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Musique en confinement
08 Avril 2020 -
Pour ténor et orchestre à l’origine, le Chant géorgien de Mili Balakirev (1837-1910) fut écrit en 1863 sur un poème de Pouchkine (« Ne poy, krasavitsa, pri mne » ; Ne chantez plus pour moi, belle). La trompette de Romain Leleu s’approprie cette pièce (notée Andantino) aux couleurs caractéristiques de l’art de celui qui fédéra le célèbre Groupe des Cinq.
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07 Avril 2020
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Si les Sonates n° 2 (1892-1897) et n° 3 (1897), les Etudes op. 8 (1894-1895) et les Préludes op. 11 (1888-1896) sont souvent joués, quantité de morceaux de jeunesse de Scriabine demeurent très méconnus, tel l’Impromptu en fa dièse majeur op. 12 n°1 (1895). Parmi les plus séduisantes illustrations de la « première manière » d’un compositeur nourri de l’exemple de Frédéric Chopin, devancier plus que tout autre admiré, la pièce séduit immédiatement par la plénitude de ses harmonies et sa générosité mélodique.
Sous les doigts de Clément Lefebvre, il dévoile un autre aspect de l’art d’un interprète remarqué en 2018 pour un récital Rameau/Couperin d’une rare poésie (1 CD Evidence) :
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Plus d’infos sur Clément LefebvreMusique en confinement
07 Avril 2020 -
L’univers de Guillaume de Machaut (vers 1300- vers 1377) est cher au cœur de Marc Mauillon. Après un album entièrement consacré au compositeur rémois dès 2013 (« Mon chant vous envoy » - 1 CD Eloquentia, avec Angélique Mauillon, Pierre Hamon & Vivabiancaluna Biffi), le chanteur est revenu à cet auteur dans le cadre d’un étonnant « itinéraire monodique » (Songline – 1 CD Son an ero - https://www.concertclassic.com/article/songline-itineraire-monodique-par-marc-mauillon-le-disque-de-la-semaine).
Il interprète ici le virelai De bonté, de valour, hymne à la « Dame désirée, richement aournée [...]. De manière, d’atour/De scens, de grace [...]couronnée »
Plus d’infos sur Marc MauillonMusique en confinement04 Avril 2020 -
La complicité de Nahuel Di Pierro et Alphonse Cemin et leurs affinités avec l’univers de Schubert ne sont plus à dire. On leur doit l’une une bouleversante version du Winterreise, enregistrée à l’Athénée en 2017 et publiée chez B Records (LBM 008). Confinement oblige, ils interprètent en facetime « Halt ! », le n° 3 de La Belle Meunière (1823), cycle sur des poèmes de Wilhelm Müller. « Je vois là-bas, entre les aulnes / Un moulin tout blanc / Et le fracas des roues se mêle / Au murmure de l’onde » ...
Artiste très complet, la basse argentine fait merveille aussi dans le répertoire du tango, comme le prouve l’album « Anclao en París » (Audax Records) qu’il signé l’an dernier.
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31 Mars 2020
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La viole est son double, pourrait-on dire de Marin Marais (1656-1728) en paraphrasant le mot de Camille Bourniquel au sujet de Chopin et du piano. Une viole dont le disciple de Sainte-Colombe a enrichi la littérature de Cinq Livres (parus entre 1686 et 1725). Du dernier, Guido Balestracci interprète ici deux extraits : le bref Prélude en harpègement, très caractéristique de l’écriture de Marais, suivi du Badinage dont l’intitulé traduit l’humeur tendre et gracieuse.
Site de Guido Balestracci et de l’ensemble L’Amoroso
Musique en confinement
27 Mars 2020 -
Nommé dans la catégorie "Révélations, soliste instrumental" des Victoires de la Musique Classique 2020, le violoniste Théotime Langlois de Swarte interprète des extraits de la Folia de Corelli, en compagnie de Thomas Dunford et Justin Taylor.
Captation réalisée à la Salle Gaveau en janvier 2020.
03 Février 2020 -
Saison 2 de "Chambre avec vue", série de 3 mini-reportages produits par le CNSMD de Lyon, et portant sur des ensembles en Master de musique de chambre, jeunes talents diplômés en 2019.Né en 2015 au CNSMD de Lyon, Libera me doit son nom au Miserere de Joseph Michel, oeuvre qui devient le ferment de leur amitié musicale et leur source d’inspiration. Très attaché à l’histoire et au patrimoine français, l’ensemble est aussi résolument tourné vers la création et la remise en question de la forme traditionnelle du « concert classique ». Alliant tradition et innovation, il s’attache à faire sonner dans une interprétation « historiquement éclairée » des partitions aujourd’hui oubliées ou délaissées. Soucieux d’aller à la rencontre de tous les publics, il valorise des instruments et des lieux porteurs d’histoire en conviant d’autres arts comme le théâtre, la littérature et la danse, et s’engage dans des actions de sensibilisation et de création pédagogiques.Depuis 2015, Libera me sillonne plusieurs régions de France (Périgord, Charentes-Maritimes, Pays-Basque, Isère, Île-de-France, Ain…) tout en privilégiant Lyon et ses environs. Il a joué récemment à l’Amphithéâtre de l’Opéra de Lyon, au théâtre Kantor de l’ENS, ainsi qu’à Paris dans le cadre de la Saison Jeunes Talents. Chaque été il est en résidence à Fanlac (24), village périgordin qui accueille ses nouvelles créations.23 Juillet 2019


