Agenda

    1. ( direction musicale )
    2. ( soprano )
    3. ( alto )
    4. ( ténor )
    5. ( basse )
    6. ( piano )
    Programme :
    1. Stabat Mater, op.58

    2. Chansons moraves

    Si Antonín Dvořák reste célèbre, c’est essentiellement pour ses œuvres orchestrales, notamment la Symphonie du Nouveau Monde, bien sûr, et les Danses Slaves. Ses compositions pianistiques et chorales sont bien moins connues.
    Parmi ces dernières, le grand « Stabat Mater » est un chef d’œuvre absolu. Les dix strophes que comporte cette vaste séquence ont été composées en deux temps : sept d’entre elles en 1876, alors qu’il venait de perdre sa fille ; et les trois autres peu de temps après, ayant subi le deuil de deux autres jeunes enfants. Il résulte de ces trois décès rapprochés une œuvre poignante, bouleversante, qu’éclaire seulement un brillant « Amen » final, révélateur d’une Foi en un « au-delà » que Dvořák évoque avec toute la force du grand croyant qu’il était.
    Dvořák écrivit la première mouture de son « Stabat Mater » pour quatre chanteurs solistes, chœur et piano. Il orchestra le tout en 1877.