Agenda

    1. ( soprano )
    2. ( mezzo-soprano )
    3. ( ténor )
    4. ( direction musicale )
    Programme :
    1. Stabat Mater, op.58

    En 1875, alors qu’il est encore peu connu, Dvořák se lance dans l’écriture d’une pièce  sacrée qui ferait écho à sa propre douleur. En effet, il perd ses trois enfants à la même période et se tourne vers l’écriture chorale, tout en adaptant les codes liturgiques au drame qui touche alors sa famille. Après la création de l’oeuvre au Albert Hall de Londres, il écrit à un ami : « J'étais profondément ému par une ovation aussi sincère, je ne pouvais plus parler ; de toutes façons personne n'aurait pu me comprendre. » C’est pourtant une plainte universelle qu’il confie à l’orchestre, aux quatre solistes et au choeur : il s’agit moins d’évoquer l’au-delà que de tenter d’affronter l’ici-bas, malgré la perte.
    Comme les poètes Victor Hugo ou Marceline Desbordes-Valmore, Dvořák se jette à corps perdu dans l’écriture, à la recherche d’un impossible apaisement.