Agenda

    1. ( violoncelle )
    2. ( ensemble )
    3. ( direction musicale )
    4. ( alto )
    5. ( ensemble )
    Programme :
    1. Don Quichotte, poème symphonique op 35

    2. Roméo et Juliette

      (
      extraits
      )
    L’Orchestre de Picardie, la Philharmonie de Silésie, deux jeunes et magnifiques solistes dans les rôles de Don Quichotte et Sancho Pança…. Voilà une prometteuse distribution pour une des « histoire en musique » les plus saisissantes de l’orchestre moderne.
    Avec son avant-dernier  poème symphonique (1897),  Richard Strauss s’était donné tous les moyens pour concurrencer le chef d’œuvre de Cervantès sur le terrain même de l’épaisseur romanesque. Ainsi, à la personnification instrumentale des deux « antihéros », s’ajoute une plaisante imitation de la forme du roman picaresque. Encadrées par une Introduction et un Finale, les dix « variations » doivent s’entendre comme autant de chapitres d’un livre au contenu fidèlement illustré par le compositeur. Bien entendu, rien n’aurait été possible sans l’extraordinaire relief de l’orchestre straussien qui nous rend tellement présente chacune de ces aventures burlesques et tragiques.
    Autre dialogue de géants : Berlioz rencontrant Shakespeare dans Roméo et Juliette, cette « symphonie dramatique » créée à Paris en 1837. Tout particulièrement dans sa partie purement orchestrale, l’œuvre représente la pointe la plus aigüe du génie berliozien, tant dans la forme que dans l’expression On en entendra quelques extraits substantiels comme le féérique et « avant-gardiste »  Scherzo de la Reine Mab, ou la fameuse Scène d’Amour, assurément la plus érotique, mais aussi la plus noble et sublime description amoureuse jamais exprimée par le truchement d’un orchestre symphonique.