Pas de doute, c’est l’une des affiches les plus people de ce début de printemps à Paris - et un tandem pour le moins inattendu ! Au terme d’une longue pause due à l’opération d’un kyste sur une corde vocale Rolando Villazon est de retour ! Après avoir fait faux bond – tout comme Anna Netrebko - en début d’année dans l’Idoménée de Mozart au Palais Garnier, le ténor franco-mexicain s’apprête à retrouver ses fans au Théâtre des Champs-Elysées, tandis qu’il vient d’endosser le rôle de Lenski dans Eugène Onéguine, sous la baguette de Daniel Barenboim, en ouverture des Festtage de Berlin.

Trois Duparc, un Tosti, un Fauré, un Massenet, les Sept Chansons populaires espagnoles de Falla et le Dichterliebe de Schumann : avec un programme de mélodies et lieder poétique et diversifié, Villazon fait son come-back sur la scène parisienne. La chose est déjà en soi une promesse de soirée à guichets fermés pour la salle de l’avenue Montaigne. Elle fait d’autant moins de doute que le ténor y aura pour partenaire une pianiste médiatique s’il en est : Hélène Grimaud. Un exercice nouveau pour une artiste qui a coutume de privilégier le récital ou le concerto. On découvrira en tout cas ce duo avec curiosité.

Autre bonne nouvelle pour les admirateurs de Villazon : il sera en récital le 6 mai à Pleyel dans une anthologie d’airs et de duos haendeliens, aux côtés de la soprano Lucy Crowe et de Paul McCreesh à la tête du Gabrieli Consort.

Alain Cochard

Rolando Villazon/Hélène Grimaud
18 avril 2010 – 20h
Paris – Théâtre des Champs-Elysées

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Photo : DR