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Panorama lyrique parisien

Envie de vous offrir une sortie lyrique en cette fin d'année ? Les propositions ne manquent pas à Paris. Petit tour d'horizon pour vous aider à faire votre choix. Sérieux ou léger, il y en a pour tout les goûts !

Après Le Nez de Chostakovitch dirigé par Gergiev (photo ci-contre), l'Opéra Bastille reste fidèle au répertoire russe avec Prokofiev et L'Amour des Trois Oranges (places disponibles). Une partition magnifique et trop méconnue que l'on découvre dans une mise en scène de Gilbert Delflo et sous la baguette de Sylvain Cambreling (du 1er au 29 déc.).

Mais peut-être avez-vous envie de retrouver Valery Gergiev et la troupe du Mariinski. Dans ce cas, rendez-vous au Châtelet où le maestro russe dirige deux représentations de Boris Godounov (9 et 13 déc.). Et il ne s'arrête pas là ! Omniprésent dans l'actualité parisienne de cette fin 2005, Gergiev conduit aussi Le Voyage à Reims de Rossini ( Châtelet, les 12, 15 [deux représentations 14h30 et 19h30 ] et 16 déc. (places disponibles). Tout l'intérêt de cette production est qu'elle fait appel aux solistes de l'Académie des Jeunes Chanteurs du Théâtre Mariinski - sûrement l'occasion de repérer de nouveaux talents.

Rossini… Et voilà que vous vous sentez d'humeur légère… Pourquoi ne pas prendre le chemin de Opéra Comique où, depuis octobre et jusqu'à la mi-janvier résonne La Veuve Joyeuse (places disponibles) ? L'ouvrage de Lehar y est mis en scène de Jérôme Savary, avec des chanteurs tels qu'Anne-Marguerite Werster, Sophie Marin-Degor ou Marie-Stéphane Bernard en alternance dans le rôle de Missia Palmieri.

C'est désormais une habitude - excellente ô combien ! - la troupe Les Brigands, le chef Benjamin Lévy et le metteur en scène Stéphan Druet investissent le Théâtre de l'Athénée avec un spectacle d'opérette. Après Le Docteur Ox d'Offenbach et Ta Bouche deYvain (deux spectacles disponibles en DVD sous label Tourbillon), Toi c'est moi, comédie musicale de Moïse Simons est à l'affiche du 8 décembre au 14 janvier. Pour finir 2005 avec le sourire, "sous les palétuviers" !

Enfin, après un Maréchal Ferrant de Philidor superbe par l'Ensemble Almazis - spectacle que l'on espère retrouver la saison prochaine - la Péniche Opéra célèbre l'esprit des années 30 avec "Amoureux d'une femme nue", un hommage qu'Yves Coudray et Lionel peintre rendent à Pills et Tabet. Un duo jazzy qui connut son plus beau succès en 1934 en participant à la création de … Toi c'est moi de Simons aux Bouffes-Parisiens ! (Péniche Adélaïde - du 2 au 18 décembre)

Alain Cochard

Photo : Universal/DR
 

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