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Daniele Gatti et l’Orchestre National - Menu - trop ? - copieux pour une rentrée - Compte-rendu
On ne va pas reprocher à quelqu’un de trop manger un jour de fête ! De là à attraper une indigestion… C’est ce qui est arrivé à Daniele Gatti et à l’Orchestre National pour leur rentrée au Théâtre des Champs-Elysées. Imaginez que le plat de résistance (les Quatre Pièces sacrées de Verdi) est arrivé à l’heure des bis… à 22 h ! L’idée d’inaugurer la saison avec le bicentenaire de Verdi, histoire de mettre en avant le Chœur de Radio France, est plus que louable.
Dès lors, que venait faire le malheureux Dutilleux, dont les mystérieux instantanés (Le Mystère de l’instant) sonnaient totalement à contre-emploi au milieu des Romances pour ténor, Prière de Desdémone et autre Libera me ? Retenons le plaisir d’avoir entendu un choeur bien préparé, un orchestre en forme, à défaut d’être au meilleur de sa forme et de sa cohésion (je sais, c’est dur de passer après Berlin et Vienne…) et deux excellents solistes : le ténor maltais Joseph Calleja et la jeune soprano américaine Leah Crocetto.
Jacques Doucelin
Paris, Théâtre des Champs-Elysées, 19 septembre 2013
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Photo : DR
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