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​Chorégies d’Orange 2022 – De l’italien, mais de l’inédit

Le programme de la prochaine édition des Chorégies d’Orange est connu depuis peu, et l’on est heureux de voir que Jean-Louis Grinda continue à élargir le répertoire de la manifestation. Bonne nouvelle : il y aura bien deux opéras mis en scène, comme promis, dont l’un n’a jamais été donné dans le théâtre antique. L’elisir d’amore fera ainsi son entrée, avec l’Adina de Pretty Yende (photo) et le Dulcamara d’Erwin Schrott, dans la production signée Adriano Sinivia qu’on a pu voir à Lausanne en 2012 ou à Monte-Carlo en 2014 et 2020 ; l’autre titre lyrique, La Gioconda, n’y avait plus été revu depuis 1983, et Saioa Hernandez aura la lourde tâche d’y succéder à Montserrat Caballé, le spectacle étant celui que Jean-Louis Grinda a lui-même monté il y a une quinzaine d’années. L’orchestre et le chœur de la Scala de Milan proposeront la « Nuit italienne » préalablement déprogrammée pour cause de pandémie.

Hors répertoire italien, on pourra aussi entendre la Missa Solemnis de Beethoven dirigée par John Nelson avec un intéressant quatuor de solistes : Patricia Petibon, Marie-Nicole Lemieux, Cyrille Dubois et Nicolas Courjal. Giselle (par le Ballet du Capitole) marquera l’arrivée du ballet classique à Orange, au sein d’une offre complétée par deux concerts symphoniques (le Philharmonique de Radio France avec Nicholas Angelich et Myung-Whun Chung ; le Philharmonique de Nice avec Edgar Moreau et Lionel Bringuier) et par le désormais traditionnel ciné-concert (Les Lumière de la ville), le coup d’envoi étant donné par « Musiques en fête ».

L. Bury

Programme complet : www.choregies.fr/img/pdf/20211126172620-programme22-def.pdf

© Gregor Hohenberg

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