Lancé l’an dernier, le festival « Orchestres en Cathédrales » de l’Orchestre national Auvergne-Rhône-Alpes avait remporté un considérable succès public. Il est de retour du 2 au 5 juillet, sur le même principe d’itinérance, avec un programme réunissant la Messe du couronnement de Mozart et le Dixit Dominus de Haendel, que l’on pourra successivement entendre à Clermont-Ferrand (2/07, cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption), Saint-Etienne (3/07, cath. Saint-Charles-Borromée), Valence (4/07, cath. Saint-Apollinaire) et Lyon (5/07, cath. Saint-Jean-Baptiste). La perspective s’avère particulièrement séduisante puisque c’est Gábor Takacs-Nagy (photo) qui dirige la série.

Grâce l’Orchestre de Chambre de Paris, la France a découvert ce formidable chef, ancien premier violon du légendaire Quatuor Takács, qui a gardé de cette partie de sa carrière une conception profondément chambriste de la direction. Le Festival de Pâques d’Aix-en-Provence lui a réservé splendide accueil au printemps dernier et l’on peut sans risque assurer que de grands moment attendent les auditeurs qui se rendront à « Orchestre en Cathédrales ».

Des pièces archi-célèbres ? Certes, mais Gábor Takacs-Nagy, par l’inaltérable fraîcheur du regard qu’il porte sur la musique sait renouveler l’approche des partitions les plus connues. Eva Langeland Gjerde, Jenny Anne Flory, Hugo Santos – tous trois issus du Lyon Opera Studio de l’Opéra de Lyon –, Anne Derouard et Andrian Autard seront les jeunes solistes vocaux d’une série qui pourra aussi compter sur la participation du remarquable Chœur Philharmonique Tchèque de Brno. On fait toute confiance au maestro hongrois pour mener ses troupes avec l’énergie et la rayonnante humanité qui le caractérisent.
 
Alain Cochard

Festival Orchestre en Cathédrales