Agenda
L’Italienne à Alger mis en scène par Julien Chavaz
Futurs concerts
Distribution :
Michele Spotti, direction musicale
Julien Chavaz, mise en scène
Amber Vandenhoeck, scénographie
Hannah Oellinger, costumes
Eloi Gianini, lumières
Clara Pons, dramaturgie
Mark Biggins, direction des chœurs
Gaëlle Arquez, Isabella
Nahuel Di Pierro, Mustafà, Bey d’Alger
Maxim Mironov, Lindoro, italien amoureux d’Isabella
Riccardo Novaro, Taddeo, vieil Italien
Charlotte Bozzi, Elvira, l’épouse de Mustafà
Mi Young Kim, Zulma, confidente d’Elvira
Mark Kurmanbayev, Haly, serviteur du Bey
Daniel Daniela Ojeda Yrureta, danseur
Clara Delorme, danseuse
Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Julien Chavaz, mise en scène
Amber Vandenhoeck, scénographie
Hannah Oellinger, costumes
Eloi Gianini, lumières
Clara Pons, dramaturgie
Mark Biggins, direction des chœurs
Gaëlle Arquez, Isabella
Nahuel Di Pierro, Mustafà, Bey d’Alger
Maxim Mironov, Lindoro, italien amoureux d’Isabella
Riccardo Novaro, Taddeo, vieil Italien
Charlotte Bozzi, Elvira, l’épouse de Mustafà
Mi Young Kim, Zulma, confidente d’Elvira
Mark Kurmanbayev, Haly, serviteur du Bey
Daniel Daniela Ojeda Yrureta, danseur
Clara Delorme, danseuse
Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Programme :
Gioachino Rossini, L’Italienne à Alger
Infos complémentaires :
Une Italienne à Alger, un Turc en Italie, un Amércain à Paris, ou pire, au Japon mais où va-t-on ? Perdu entre les mondes, Rossini ne l’était pourtant pas, mais à cheval entre les périodes musicales et politiques, les États pontificaux post- féodaux, les guerres napoléoniennes et l’idée émergeante des États-nations, oui par contre ! La naissance de la bourgeoisie et l’évolution des mœurs deviennent rapidement le centre d’intérêt d’un jeune Rossini aussi talentueux que précoce, qui remplace vite la pesanteur du drame héroïque et de la tragédie ancienne par un opéra bouffe aussi léger qu’un sabayon. Fils d’un père mi-boucher mi-cornettiste et surtout résistant, qui fit sans arrêt déménager sa famille de ville en ville, de Pesaro à Ferrare et puis à Bologne pour éviter les poursuites des suppôts des États papaux, et d’une mère chanteuse d’opéra, c’est un Gioacchino Rossini âgé de 21 ans et fort de dix opéras qui s’empare avec joie – et empressement (on dit qu’il composa l’œuvre en 28 jours) – de cette satire politique. L’Italienne à Alger culmine et fulmine dans le finale à la fois ironique, farfelu et absurde des Pappataci, titre honorifique spécialement inventé pour l’occasion, loin d’un quelconque héroïsme et tout en écho à la tradition de Marivaux dans son Île des esclaves.