Agenda
Vivaldi, Le Souffle des saisons
Futurs concerts
Distribution :
François Lazarevitch, flûte traversière, flûte à bec, musette & direction
Les Musiciens de Saint-Julien
Les Musiciens de Saint-Julien
Programme :
Concerto en fa majeur op 10 n°1, RV 433 - La Tempesta di Mare
Concerto en do majeur - Le Printemps
Concerto en sol mineur op. 8 n°2 - L’Été
Concerto en fa majeur op. 8 n°3 - L’Automne
Concerto en fa mineur op. 8 n°4 - L’Hiver
Concerto en sol mineur op. 10 n°2 RV 439 - La Notte
Concerto en do majeur - Le Printemps
Concerto en sol mineur op. 8 n°2 - L’Été
Concerto en fa majeur op. 8 n°3 - L’Automne
Concerto en fa mineur op. 8 n°4 - L’Hiver
Concerto en sol mineur op. 10 n°2 RV 439 - La Notte
Infos complémentaires :
Inspirés par l’adaptation pour musette de Nicolas Chédeville des Quatre Saisons, François Lazarevitch et Les Musiciens de Saint-Julien insufflent à six concertos de Vivaldi aux programmes naturalistes une énergie réjouissante et en ravivent les couleurs.
L’originalité et l’alternance spectaculaire des instruments solistes – tous joués par François Lazarevitch – entraînent la première métamorphose de ces Quatre Saisons atypiques : au Printemps revient la musette, requise par la version fantaisiste et néanmoins exigeante imaginée par Chédeville en 1739, tandis qu’aux trois autres concertos, adaptés d’après les originaux pour cordes, sont dévolues flûtes à bec et traversière. Ces variations de timbres, leur vélocité et leur inventivité défient toutes les subtilités de la nature contrastée pensée par Vivaldi.
Cette relecture festive s’étend à l’ensemble des concertos, revisités par Les Musiciens de Saint-Julien à la lumière des recherches sur le phrasé en musique ancienne et des accointances avec les musiques traditionnelles de leur chef : traversant le miroir des programmes descriptifs et de la popularité des œuvres, ils font entendre autrement les danses de bergers, le déchaînement des éléments ou le chant des moissons. Au final, l’Italie de Vivaldi, le Versailles de Louis XV, où la musette était reine, et la voix, singulière et éloquente, d’un soliste d’aujourd’hui s’additionnent et transfigurent ces partitions que l’on croyait connaître.
L’originalité et l’alternance spectaculaire des instruments solistes – tous joués par François Lazarevitch – entraînent la première métamorphose de ces Quatre Saisons atypiques : au Printemps revient la musette, requise par la version fantaisiste et néanmoins exigeante imaginée par Chédeville en 1739, tandis qu’aux trois autres concertos, adaptés d’après les originaux pour cordes, sont dévolues flûtes à bec et traversière. Ces variations de timbres, leur vélocité et leur inventivité défient toutes les subtilités de la nature contrastée pensée par Vivaldi.
Cette relecture festive s’étend à l’ensemble des concertos, revisités par Les Musiciens de Saint-Julien à la lumière des recherches sur le phrasé en musique ancienne et des accointances avec les musiques traditionnelles de leur chef : traversant le miroir des programmes descriptifs et de la popularité des œuvres, ils font entendre autrement les danses de bergers, le déchaînement des éléments ou le chant des moissons. Au final, l’Italie de Vivaldi, le Versailles de Louis XV, où la musette était reine, et la voix, singulière et éloquente, d’un soliste d’aujourd’hui s’additionnent et transfigurent ces partitions que l’on croyait connaître.