Agenda
Rising stars (Etoiles montantes du piano)
Futurs concerts
Distribution :
Laure Cholé (piano)
Yu-Tchun Ly (piano)
Risa Ando (piano)
Yu-Tchun Ly (piano)
Risa Ando (piano)
Programme :
Laure Cholé (piano) - Récital romantique : l’intime au piano
Ce récital de piano réunit trois grands noms du romantisme germanique — Franz Schubert, Robert Schumann et Johannes Brahms — autour de formes brèves, à la fois introspectives et expressives. À travers ces pages choisies parmi leurs œuvres les plus poignantes, le piano devient le messager des états d’âme, des rêveries et des élans du cœur. En privilégiant les extraits de cycles, ce programme met en lumière la diversité des climats émotionnels que chaque compositeur parvient à faire naître en quelques minutes seulement.
Franz Schubert – Moments musicaux, D. 780 (Extraits) – Composés entre 1823 et 1828Les Moments musicaux, D. 780, sont un recueil de six pièces pour piano publiées à Vienne en 1828, peu avant la mort de Schubert. Ces pièces, composées sur plusieurs années, incarnent à merveille le style tardif du compositeur, où l’on perçoit une tension entre la simplicité apparente de la forme et une profondeur émotionnelle saisissante. Chaque moment musical, de la tendresse lyrique au caractère plus dansant ou dramatique, révèle l’art de Schubert de sublimer les formes courtes par une inventivité harmonique subtile et un chant toujours naturel.
Dans les extraits retenus pour ce programme, le pianiste explore ces miniatures comme des confessions personnelles. L’écoute devient une expérience intime, comme si le compositeur nous murmurait à l’oreille ses pensées les plus profondes.
Robert Schumann – Fantasiestücke, Op. 12 (Extraits : Aufschwung, Warum?, In der Nacht) – Composés en 1837
Les Fantasiestücke, Op. 12, ont été composés en 1837 et dédicacés à la compositrice Anna Laidlaw. Le titre du cycle, emprunté à l’écrivain romantique E.T.A. Hoffmann, souligne l’importance de l’imagination dans la musique de Schumann. Ces huit pièces pour piano tracent une série de tableaux intérieurs, dominés par les deux figures imaginaires du compositeur : Florestan, l’impulsif, et Eusebius, le rêveur.
Dans Aufschwung (Élan), Schumann donne libre cours à l’exaltation romantique, dans un mouvement impétueux et passionné. Warum? (Pourquoi ?), en contraste, est une interrogation musicale suspendue, d’une délicatesse troublante. Enfin, In der Nacht (Dans la nuit) plonge l’auditeur dans une atmosphère mystérieuse, empreinte de tension dramatique et de lyrisme sombre. Ces pièces traduisent toute la richesse psychologique et poétique de l’univers schumannien.
Johannes Brahms – Klavierstücke, Op. 118 – Composés en 1893
Composé en 1893, le recueil Klavierstücke, Op. 118, est l’un des derniers ensembles pour piano solo écrits par Johannes Brahms. Il se compose de six pièces, toutes brèves, portant les titres de Intermezzo ou Ballade. Brahms y adopte une écriture plus épurée et introspective, où la nostalgie, la mélancolie, mais aussi l’élan vital, sont exprimés avec une densité remarquable.
Ce cycle témoigne d’un art de la maturité, dans lequel chaque note semble porter un poids émotionnel. L’héritage de Schumann et de Schubert y transparaît à travers la forme libre, le chant intérieur, mais aussi par cette pudeur toute brahmsienne dans l’expression de l’émotion. Les Klavierstücke, Op. 118, comptent parmi les œuvres les plus bouleversantes du répertoire romantique tardif.
Ce récital offre ainsi un panorama sensible du romantisme allemand, dans ce qu’il a de plus personnel et de plus sincère. À travers ces œuvres brèves mais d’une grande profondeur, le piano devient le médium d’un dialogue intime entre compositeur, interprète et auditeur — un voyage intérieur, hors du temps.
Yu-Tchung Ly - Invitation au Voyage : entre rêve et transcendance
Dans ce programme, le voyage prend tour à tour les formes du rêve romantique et de la foi miraculeuse. Deux figures emblématiques du XIXe siècle, Robert Schumann et Franz Liszt, nous entraînent dans des univers contrastés, où l’imaginaire, l’âme et l’esprit se mettent en mouvement.
Robert Schumann – Davidsbündlertänze, op. 6 (1837)Avec ces « Danses des compagnons de David », Schumann nous plonge dans un voyage intérieur. Composée en 1837, cette œuvre est une suite de dix-huit pièces brèves et contrastées, tour à tour passionnées, rêveuses ou capricieuses, symbolisant le dialogue entre les deux facettes du compositeur : Florestan, l'impulsif, et Eusebius, le méditatif. Derrière ces danses, c’est toute une génération romantique qui s’exprime, en lutte contre la médiocrité artistique, et portée par un idéal élevé. Ce voyage est celui de l’âme, entre les élans du cœur et les silences intérieurs.
Franz Liszt – Deuxième légende : Saint François de Paule marchant sur les flots (1863)Composée en 1863, cette pièce fait partie des Deux légendes de Liszt, inspirées de la vie des saints. Dans cette deuxième légende, Liszt illustre par le piano seul le miracle accompli par saint François de Paule, traversant les flots debout sur son manteau, en pleine tempête. Véritable fresque sonore, l’œuvre convoque la puissance des éléments et la foi inébranlable du saint : c’est un voyage mystique, une traversée où la virtuosité pianistique devient un acte de transcendance.
Risa Ando - Paysages de l’âme et de l’imaginaire
Ce programme nous invite à explorer différentes formes de voyage : de la promenade lumineuse de Schubert à la mer mouvante de Ravel, jusqu’aux visions infernales de Liszt. À travers ces œuvres, le piano devient le véhicule d’une traversée sensible, entre contemplation, rêverie et vertige.
Franz Schubert – Sonate en la majeur, D. 664, op. 120 (1819)
Écrite à l’âge de 22 ans lors d’un séjour en Haute-Autriche, cette sonate lumineuse évoque une atmosphère de promenade pastorale. Les trois mouvements – Allegro moderato, Andante et Allegro – déploient un lyrisme apaisé, à l’image d’un voyage intime dans la nature et dans l’innocence. Schubert, dans cette œuvre, semble traduire le bonheur simple de l’instant, comme une halte douce au cœur d’un périple plus vaste.
Maurice Ravel – Miroirs (1905) – Extraits :
3. Une barque sur l’océan
5. La vallée des cloches
Ces deux pièces issues du recueil Miroirs offrent un voyage impressionniste entre l’eau et le silence. Dans Une barque sur l’océan, Ravel peint un paysage mouvant, oscillant entre douceur ondoyante et courants profonds, tandis que La vallée des cloches déploie un monde sonore suspendu, évocation mystérieuse d’un lieu hors du temps, où résonnent des cloches imaginaires. C’est un voyage sensoriel, presque immobile, fait de reflets et d’échos.
Franz Liszt – Après une lecture de Dante : Fantasia quasi sonata (1849, révisée en 1858)
Inspirée par la lecture de la Divine Comédie, cette pièce monumentale clôt la Deuxième année de pèlerinage – Italie. Liszt nous entraîne ici dans un véritable voyage initiatique, à travers les visions de l’Enfer et les aspirations vers la rédemption. Virtuosité transcendante, harmonies hardies et contrastes extrêmes font de cette œuvre un sommet du romantisme visionnaire. C’est le voyage par excellence : celui de l’âme confrontée aux ténèbres, en quête de lumière.
Ce récital de piano réunit trois grands noms du romantisme germanique — Franz Schubert, Robert Schumann et Johannes Brahms — autour de formes brèves, à la fois introspectives et expressives. À travers ces pages choisies parmi leurs œuvres les plus poignantes, le piano devient le messager des états d’âme, des rêveries et des élans du cœur. En privilégiant les extraits de cycles, ce programme met en lumière la diversité des climats émotionnels que chaque compositeur parvient à faire naître en quelques minutes seulement.
Franz Schubert – Moments musicaux, D. 780 (Extraits) – Composés entre 1823 et 1828Les Moments musicaux, D. 780, sont un recueil de six pièces pour piano publiées à Vienne en 1828, peu avant la mort de Schubert. Ces pièces, composées sur plusieurs années, incarnent à merveille le style tardif du compositeur, où l’on perçoit une tension entre la simplicité apparente de la forme et une profondeur émotionnelle saisissante. Chaque moment musical, de la tendresse lyrique au caractère plus dansant ou dramatique, révèle l’art de Schubert de sublimer les formes courtes par une inventivité harmonique subtile et un chant toujours naturel.
Dans les extraits retenus pour ce programme, le pianiste explore ces miniatures comme des confessions personnelles. L’écoute devient une expérience intime, comme si le compositeur nous murmurait à l’oreille ses pensées les plus profondes.
Robert Schumann – Fantasiestücke, Op. 12 (Extraits : Aufschwung, Warum?, In der Nacht) – Composés en 1837
Les Fantasiestücke, Op. 12, ont été composés en 1837 et dédicacés à la compositrice Anna Laidlaw. Le titre du cycle, emprunté à l’écrivain romantique E.T.A. Hoffmann, souligne l’importance de l’imagination dans la musique de Schumann. Ces huit pièces pour piano tracent une série de tableaux intérieurs, dominés par les deux figures imaginaires du compositeur : Florestan, l’impulsif, et Eusebius, le rêveur.
Dans Aufschwung (Élan), Schumann donne libre cours à l’exaltation romantique, dans un mouvement impétueux et passionné. Warum? (Pourquoi ?), en contraste, est une interrogation musicale suspendue, d’une délicatesse troublante. Enfin, In der Nacht (Dans la nuit) plonge l’auditeur dans une atmosphère mystérieuse, empreinte de tension dramatique et de lyrisme sombre. Ces pièces traduisent toute la richesse psychologique et poétique de l’univers schumannien.
Johannes Brahms – Klavierstücke, Op. 118 – Composés en 1893
Composé en 1893, le recueil Klavierstücke, Op. 118, est l’un des derniers ensembles pour piano solo écrits par Johannes Brahms. Il se compose de six pièces, toutes brèves, portant les titres de Intermezzo ou Ballade. Brahms y adopte une écriture plus épurée et introspective, où la nostalgie, la mélancolie, mais aussi l’élan vital, sont exprimés avec une densité remarquable.
Ce cycle témoigne d’un art de la maturité, dans lequel chaque note semble porter un poids émotionnel. L’héritage de Schumann et de Schubert y transparaît à travers la forme libre, le chant intérieur, mais aussi par cette pudeur toute brahmsienne dans l’expression de l’émotion. Les Klavierstücke, Op. 118, comptent parmi les œuvres les plus bouleversantes du répertoire romantique tardif.
Ce récital offre ainsi un panorama sensible du romantisme allemand, dans ce qu’il a de plus personnel et de plus sincère. À travers ces œuvres brèves mais d’une grande profondeur, le piano devient le médium d’un dialogue intime entre compositeur, interprète et auditeur — un voyage intérieur, hors du temps.
Yu-Tchung Ly - Invitation au Voyage : entre rêve et transcendance
Dans ce programme, le voyage prend tour à tour les formes du rêve romantique et de la foi miraculeuse. Deux figures emblématiques du XIXe siècle, Robert Schumann et Franz Liszt, nous entraînent dans des univers contrastés, où l’imaginaire, l’âme et l’esprit se mettent en mouvement.
Robert Schumann – Davidsbündlertänze, op. 6 (1837)Avec ces « Danses des compagnons de David », Schumann nous plonge dans un voyage intérieur. Composée en 1837, cette œuvre est une suite de dix-huit pièces brèves et contrastées, tour à tour passionnées, rêveuses ou capricieuses, symbolisant le dialogue entre les deux facettes du compositeur : Florestan, l'impulsif, et Eusebius, le méditatif. Derrière ces danses, c’est toute une génération romantique qui s’exprime, en lutte contre la médiocrité artistique, et portée par un idéal élevé. Ce voyage est celui de l’âme, entre les élans du cœur et les silences intérieurs.
Franz Liszt – Deuxième légende : Saint François de Paule marchant sur les flots (1863)Composée en 1863, cette pièce fait partie des Deux légendes de Liszt, inspirées de la vie des saints. Dans cette deuxième légende, Liszt illustre par le piano seul le miracle accompli par saint François de Paule, traversant les flots debout sur son manteau, en pleine tempête. Véritable fresque sonore, l’œuvre convoque la puissance des éléments et la foi inébranlable du saint : c’est un voyage mystique, une traversée où la virtuosité pianistique devient un acte de transcendance.
Risa Ando - Paysages de l’âme et de l’imaginaire
Ce programme nous invite à explorer différentes formes de voyage : de la promenade lumineuse de Schubert à la mer mouvante de Ravel, jusqu’aux visions infernales de Liszt. À travers ces œuvres, le piano devient le véhicule d’une traversée sensible, entre contemplation, rêverie et vertige.
Franz Schubert – Sonate en la majeur, D. 664, op. 120 (1819)
Écrite à l’âge de 22 ans lors d’un séjour en Haute-Autriche, cette sonate lumineuse évoque une atmosphère de promenade pastorale. Les trois mouvements – Allegro moderato, Andante et Allegro – déploient un lyrisme apaisé, à l’image d’un voyage intime dans la nature et dans l’innocence. Schubert, dans cette œuvre, semble traduire le bonheur simple de l’instant, comme une halte douce au cœur d’un périple plus vaste.
Maurice Ravel – Miroirs (1905) – Extraits :
3. Une barque sur l’océan
5. La vallée des cloches
Ces deux pièces issues du recueil Miroirs offrent un voyage impressionniste entre l’eau et le silence. Dans Une barque sur l’océan, Ravel peint un paysage mouvant, oscillant entre douceur ondoyante et courants profonds, tandis que La vallée des cloches déploie un monde sonore suspendu, évocation mystérieuse d’un lieu hors du temps, où résonnent des cloches imaginaires. C’est un voyage sensoriel, presque immobile, fait de reflets et d’échos.
Franz Liszt – Après une lecture de Dante : Fantasia quasi sonata (1849, révisée en 1858)
Inspirée par la lecture de la Divine Comédie, cette pièce monumentale clôt la Deuxième année de pèlerinage – Italie. Liszt nous entraîne ici dans un véritable voyage initiatique, à travers les visions de l’Enfer et les aspirations vers la rédemption. Virtuosité transcendante, harmonies hardies et contrastes extrêmes font de cette œuvre un sommet du romantisme visionnaire. C’est le voyage par excellence : celui de l’âme confrontée aux ténèbres, en quête de lumière.
Infos complémentaires :
La 4ème édition des Fièvres musicales se déroulera du 16 au 22 Juin dans le cadre idyllique de la Pitié-Salpêtrière en plein coeur de Paris; Plus de 50 concerts vous attendent, concerts gratuits en journée dans le parc et les bâtiments, concerts dans la chapelle Saint Louis à 20h30.
Réservation https://www.billetweb.fr/fievres-musicales-2025-festival-de-piano-et-musique-de-chambre-de-la-pitie-salpetriere2
Renseignements et programme complet (à venir)
https://pitiesalpetriere.aphp.fr/les-fievres-musicales/
https://sante.sorbonne-universite.fr/evenements/4e-edition-des-fievres-musicales
Réservation https://www.billetweb.fr/fievres-musicales-2025-festival-de-piano-et-musique-de-chambre-de-la-pitie-salpetriere2
Renseignements et programme complet (à venir)
https://pitiesalpetriere.aphp.fr/les-fievres-musicales/
https://sante.sorbonne-universite.fr/evenements/4e-edition-des-fievres-musicales