Stabat Mater de Pergolèse / Les Vêpres Solennelles d’un confesseur de Mozart

Stabat Mater de Pergolèse
 
 
Le Stabat Mater de Giovanni Battista Pergolesi, composé en 1736 peu avant sa mort à l’âge de 26 ans, est une œuvre sacrée pour soprano, alto, cordes et basse continue. Elle met en musique un texte médiéval latin qui décrit la douleur de la Vierge Marie au pied de la croix. L’œuvre est célèbre pour son expressivité poignante, sa beauté mélodique et son équilibre entre émotion intime et piété religieuse. C’est l’une des œuvres baroques les plus connues et aimées du répertoire sacré.
 
Les Vêpres Solennelles d’un confesseur de Mozart
 
Composées en 1780 à Salzbourg, ces vêpres sont une œuvre liturgique destinée à un office du soir dans la tradition catholique. Elles ont été écrites pour un « confesseur », c’est-à-dire un saint non martyr, probablement saint Rupert, patron de Salzbourg. L’œuvre est écrite pour chœur, solistes, orchestre et orgue.
Elle comprend six parties, mettant en musique cinq psaumes et un Magnificat. Mozart y combine solennité religieuse, richesse contrapuntique et grâce mélodique. L’un des moments les plus célèbres est le « Laudate Dominum », un air pour soprano solo d’une grande douceur, souvent chanté en concert de manière indépendante.
C’est une œuvre à la fois majestueuse et intime, représentative de la maturité liturgique de Mozart avant son installation à Vienne.
 
Dynamique et éclectique, l’orchestre Hélios s’est imposé depuis sa création en 2014.
 
Son directeur artistique, Paul Savalle, favorise l’insertion professionnelle des jeunes musiciens par la pratique d’orchestre. Ainsi, de jeunes diplômés se mêlent aux musiciens d’orchestre, aux chefs et aux solistes expérimentés, dans des conditions de travail optimales.
 
De la musique baroque à la musique contemporaine, les programmes sont variés. Quant au répertoire, il est à la fois symphonique et choral, l’orchestre s’associant aux chœurs départementaux et régionaux.
 
Grâce à la collaboration de différents chefs, les musiciens abordent un répertoire très riche en élargissant leur palette d’interprétation. Ils sont tous issus des grands conservatoires français, certains appartenant à un orchestre national.
 
Du quatuor à cordes à l’orchestre symphonique, en passant par l’ensemble de cuivres, l’orchestre élargit toujours son audience en modulant sa composition. La formation « cordes » se produit dans des endroits pittoresques qui ne sauraient accueillir un orchestre symphonique, ce qui permet au public de découvrir un patrimoine architectural très riche.
 
En somme, grâce à sa formation à géométrie variable, l’orchestre Hélios aborde un répertoire plus large avec une curiosité passionnée.