Agenda

    Franco Fagioli | contre-ténor 
    Kammerorchester Basel
    Baptiste Lopez | violon et direction

    La virtuosité de Franco Fagioli en terres mozartiennes.

    PROGRAMME

    ANIME IMMORTALI 
    Kraus Ouverture de Olympie 
    Mozart « Se l’augellin sen fugge », air extrait de  La Finta Giardiniera
    Kraus Symphonie en do majeur « violon obligato » (Andante)
    Mozart «Ah se a morir mi chiama, air extrait de Lucio Silla
    Kraus Ouverture de Proserpin
    Mozart « Parto, parto, ma tu ben mio », « Deh, per questo istante », airs extraits de La Clémence de Titus
    Pièce instrumentale
    Mozart Exsultate Jubilate, Motet pour soprano, orchestra et orgue

    Franco Fagioli est de ces chanteurs qu’un seul qualitatif ne saurait définir. L’étendue de sa vocalité, son insolente virtuosité et son sens du drame en font à bien des égards un interprète d’exception. Les chefs-d’œuvre et quelques raretés – on pense à son Artaserse de Vinci il y a quelques années ou plus récemment à époustouflant Sextus dans Giulio Cesare - de l’époque baroque sont, à la scène comme au disque, son terrain de prédilection où il passe allègrement du registre contralto à celui de soprano. Pour ce récital, il a toutefois choisi de délaisser pour un temps Haendel et Vivaldi pour se consacrer à Mozart au travers de différentes des pages de jeunesse que Mozart avait composées pour des castrats encore triomphent sur toutes les scènes d’Italie en cette deuxième moitié du XVIIIe siècle. Ainsi Mitridate Re di Ponto, créé à Milan en 1770 par le jeune compositeur de quatorze ans, compte trois castrats parmi ses interprètes. Suivront dans ce même registre de l’opera seria mozartien Lucio Silla (Milan 1772), La Finta Giardiniera (Munich 1775) et même La Clemenza di Tito (Prague 1791). Le castrat Venanzio Rauzzini, l’un des deniers grands représentants des castrats, créa d’ailleurs l’Exsultate Jubilate dont il est dédicataire, à Milan en 1773.

    Production Théâtre des Champs-Elysées