Agenda
Tradition et transgression - Festival Européen Jeunes Talents
Futurs concerts
Distribution :
Bella Schütz, piano
Programme :
Ludwig van Beethoven (1770 – 1827)
Andante grazioso con moto en fa majeur WoO 57| 1803
Ludwig van Beethoven (1770 – 1827)
Sonate n°6 en fa majeur, Op. 10 n° 2 | 1798
Allegro
Allegretto
Presto
Claude Debussy (1862 – 1918)
Images II | 1907
Cloches à travers les feuilles
Et la lune descend sur le temple qui fut
Poissons d’or
Fanny Mendelssohn (1805 – 1847)
Prélude en mi mineur | 1840
Robert Schumann (1810 – 1856)
Fantaisie op. 17 | 1836
Durchaus phantastisch und leidenschaftlich vorzutragen
Mäßig
Langsam getragen
Andante grazioso con moto en fa majeur WoO 57| 1803
Ludwig van Beethoven (1770 – 1827)
Sonate n°6 en fa majeur, Op. 10 n° 2 | 1798
Allegro
Allegretto
Presto
Claude Debussy (1862 – 1918)
Images II | 1907
Cloches à travers les feuilles
Et la lune descend sur le temple qui fut
Poissons d’or
Fanny Mendelssohn (1805 – 1847)
Prélude en mi mineur | 1840
Robert Schumann (1810 – 1856)
Fantaisie op. 17 | 1836
Durchaus phantastisch und leidenschaftlich vorzutragen
Mäßig
Langsam getragen
Infos complémentaires :
L'œuvre du maître de Bonn est souvent divisée, selon la trilogie classique des âges de la vie, en un Beethoven "de jeunesse", une "période centrale", et une "œuvre tardive". Ainsi, si l’on retrace l'histoire de la première pièce de ce programme, l'Andante favori WoO n°57, composée en 1803, on peut dire qu'il s'agit d'une sorte de brouillon. En effet, cette pièce a d'abord été conçue comme le mouvement lent de la Sonate op. 53, dédiée au Comte Waldstein, puis finalement remplacée par un Adagio molto d'une grande simplicité (et d'une seule page !). Elle devient ensuite une pièce à part, tendre et cantabile. Dans la même tonalité, mais d’un Beethoven plus jeune, la Sonate op. 10 n°2, composée entre 1796 et 1798 (soit apparemment sur une période de trois ans, ce qui est étonnant pour une sonate si courte), surprend par son espièglerie et son côté théâtral.
Les Images de Debussy nous plongent dans un univers qui cherche à entremêler différents modes de perception : visuelle, sonore et sensorielle. Cloches à travers les feuilles, pièce d’une grande richesse rythmique et harmonique, crée un sentiment de suspension dès les premières notes. Et La lune descend sur le temple qui fut d’inspiration exotique emporte l’auditeur dans une profonde méditation, tandis que le « finale » de ce deuxième recueil, Poissons d’or, au caractère de Scherzo, nous ramène dans le monde aquatique, si cher à Debussy.
« Ruines, Trophées, Constellations » : tels étaient les noms évocateurs dont Schumann avait originellement doté les trois mouvements de sa Fantaisie op. 17, avant de les effacer. Composée en hommage à Beethoven, elle cite dans son premier mouvement une mélodie du dernier lied du recueil An die ferne Geliebte op. 98 de Beethoven. Le troisième mouvement, quant à lui, présente une référence à l’Allegretto de la Septième Symphonie. Après un premier mouvement passionné et d’une force de narration peu commune, un deuxième mouvement flamboyant, la Fantaisie se clôt par un finale presque éthéré.
Les Images de Debussy nous plongent dans un univers qui cherche à entremêler différents modes de perception : visuelle, sonore et sensorielle. Cloches à travers les feuilles, pièce d’une grande richesse rythmique et harmonique, crée un sentiment de suspension dès les premières notes. Et La lune descend sur le temple qui fut d’inspiration exotique emporte l’auditeur dans une profonde méditation, tandis que le « finale » de ce deuxième recueil, Poissons d’or, au caractère de Scherzo, nous ramène dans le monde aquatique, si cher à Debussy.
« Ruines, Trophées, Constellations » : tels étaient les noms évocateurs dont Schumann avait originellement doté les trois mouvements de sa Fantaisie op. 17, avant de les effacer. Composée en hommage à Beethoven, elle cite dans son premier mouvement une mélodie du dernier lied du recueil An die ferne Geliebte op. 98 de Beethoven. Le troisième mouvement, quant à lui, présente une référence à l’Allegretto de la Septième Symphonie. Après un premier mouvement passionné et d’une force de narration peu commune, un deuxième mouvement flamboyant, la Fantaisie se clôt par un finale presque éthéré.