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Récital d'orgue : Zuzana Ferjenčíková

Futurs concerts
Distribution : 
Zuzana Ferjenčíková, grand orgue
Programme : 
Franz Liszt (1811-1886)
Variations sur "Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen" S. 180, trans. Marcel Dupré

César Franck (1822-1890)
Fantaisie en ut majeur op. 16

Jean Guillou (1930-2019)
Toccata op. 9

Franz Liszt (1811-1886)
Tristis est anima mea, extrait de Christus, trans. Zuzana Ferjenčíková

Zuzana Ferjenčíková (*1978)
Corona aurean, Toccata pour grand orgue sur le mystère de la Couronne d'épines op. 30 - CRÉATION MONDIALE
Infos complémentaires : 
La musique de Franz Liszt touche par son enracinement dans la vie, dans ses souffrances autant que dans son espoir. Ainsi, après la mort de deux de ses enfants, dans les Variations sur Weinen, Klagen, Sorgen, Zagen, le thème de la peine repris à Bach ouvre symboliquement sur le choral Was Gott tut, das ist wohlgetan. Il évoque le Christ qui, sur la croix, proclame dans l'aria Tristis est anima mea : « Que ta volonté soit faite, et non la mienne ». À noter que ces deux pièces datent des années 1862-63, soit exactement sept siècles après la pose de la première pierre de Notre-Dame.
Le reste du programme a un rapport plus direct avec la cathédrale. Écrite elle aussi en 1863, la Fantaisie en ut majeur op. 16 a été jouée par César Franck lors de l'inauguration de l'orgue de Notre-Dame. Quant à Jean Guillou, le maître de Zuzana Ferjenčíková, ses funérailles y furent célébrées. Mais sa Toccata op. 9, composée en 1963, est un hymne féroce à la vie.
La dernière pièce du programme, qui sera créée à l’occasion du concert, contemple le mystère de la Couronne d'épines dont la relique est conservée à Notre-Dame. Sous la forme elle aussi d'une toccata, elle explore, à l'instar de la démarche de Liszt, l'ambivalence exprimée dans les chants grégoriens entre l'instrument de la Passion et la couronne d'or, symbole de la majesté royale du Sauveur.