Agenda

    Ouverture des portes 1 heure avant le spectacle.

       

    Environ 3h

     

    Direction musicale : Marc Minkowski

    Mise en scène, scénographie et lumières : Robert Wilson

    Costumes : Carlos J. Soto

    Co-mise en scène : Nicola Panzer

    Collaboration à la scénographie : Stephanie Engeln

    Collaboration aux lumières : John Torres

    Vidéo : Tomasz Jeziorski

    Direction des chœurs : Walter Zeh

    Soprano : Elena Tsallagova

    Alto : Elena Rasker

    Ténor : STANISLAS DE BARBEYRAC

    Basse : José Coca Loza

    Danseur : Alexis Fousekis

    Un vieil homme : Max Harris

    Un enfant : Leopoldine Richards

     

    Philharmonia Chor Wien

    Les Musiciens du Louvre

     

    Avec Le Messie, nous plongeons déjà, avant Parsifal et Paulus, à venir dans la saison, dans les histoires de foi, de salut et de résurrection. Si L’Affaire Makropoulos, qui suit cette production invitée présente une vie éternelle mais artificielle, il s’agit au contraire dans ce chef d’œuvre du contemporain de J.S. Bach et d’Antonio Vivaldi, le grand Georg Friedrich Haendel, aux vies et aux styles multiples, de glorifier le créateur et sa créature dans sa finitude. Alors qu’il est sur le point de mourir, Haendel reçoit encore un sursis pour composer en 24 jours, comme dans un souffle divin, ce grand oratorio, comme le raconte si bien Stefan Zweig dans sa nouvelle La résurrection de Georges-Frédéric Haendel. Quelques mois plus tard, le 13 avril 1742, Messiah sera inauguré à Dublin. Haendel mourra finalement exactement 17 ans plus tard, non sans avoir écouté une dernière fois sa pièce favorite. La version présentée ici par le cultissime Robert Wilson, pour sa seconde production au Grand Théâtre (et la première sur la scène de la place de Neuve ! ), nous vient avec un détour double par l’Autriche : d’abord, puisqu’elle nous vient de la Mozartwoche de Salzbourg où elle a été présentée en janvier 2020 et puis, parce que c’est en effet la version allemande de 1789, arrangée par le génie de W.A. Mozart. Né trois ans avant la mort du maître, le jeune Mozart se plia à la demande du très connu mécène et franc-maçon Gottfried van Swieten qui, amoureux des oratorios de Haendel, commandera et travaillera lui-même plus tard aux livrets des deux oratorios en langue allemande de Joseph Haydn sur des textes de John Milton La Création et Les Saisons. Au côté de solistes choisis par ses soins, Marc Minkowski, que l’on a pu écouter la saison passée à la tête de l’OSR dans Les Huguenots, sera présent à cette occasion avec ses Musiciens du Louvre, ensemble qu’il mène depuis sa fondation en 1982 et avec lequel il continue d’explorer les territoires méconnus ou au contraire trop connus du répertoire et à accumuler les récompenses discographiques