75 bougies ! On ne dirait pas pourtant. L’Orchestre Philharmonique d’Israël, avec son étrange sonorité mitteleuropa comme venu d’un autre temps, se moque comme d’une guigne des années qui passent. Son style si particulier, ses cordes quasi viennoises, son univers sonore poétique, souvent fragile, se sont conservés au travers des décennies. Il faut dire que Zubin Mehta (photo), qui les dirige depuis 1968, n’a guère varié lui non plus.

L’entente entre le chef et ses musiciens les poussent plus souvent à prendre des risques qu’à ronronner confortablement. A Pleyel, il retrouveront leur cher Gustav Mahler, compositeur icône de l’orchestre. Il faut avoir entendu en concert leur Cinquième Symphonie ! Et on ne boudera pas non plus le Premier Concerto de Bruch passionné que nous promet l’archet de Vadim Repin.

Jean-Charles Hoffelé

Paris, Salle Pleyel, le 18 septembre
Concert de l’Orchestre Philharmonique d’Israël et de Zubin Mehta
www.sallepleyel.fr

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Photo : DR