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Le Te Deum de Berlioz par l’Orchestre national des Pays de la Loire – L’équilibre dans la démesure – Compte-rendu
Le Te Deum de Berlioz par l’Orchestre national des Pays de la Loire – L’équilibre dans la démesure – Compte-rendu
Avec le Te Deum (1849) donné en clôture de saison à trois reprises dans la Région, Pascal Rophé poursuit, à la tête l’Orchestre National des Pays de la Loire, sa prospection du monde berliozien. En chef précis formé à la geste boulézienne, il ne cherche jamais à s’engager dans une vision apocalyptique de cette œuvre monumentale voire démesurée, mais sait faire agir toutes les possibilités sonores et spatiales souhaitées par le compositeur.
© ONPL
A cet égard, l’acoustique de l’Auditorium de La Cité permet de bien différencier les plans et d’éviter la saturation. Avec les forces en présence (trois chœurs, une formation symphonique et un ténor solo), Rophé parvient à dégager une interprétation toujours fluide, portée de l’avant sans aucune emphase (y compris pour la Marche finale un rien boursouflée et ici parfaitement contrôlée). Les plus de 400 choristes venus de Nantes et de ses environs (avec un apport très remarqué de plusieurs maîtrises) coordonnés par Valérie Fayet, impressionnent par la densité de leurs interventions, et le ténor Philippe Talbot sait se montrer à la hauteur de l’enjeu par son chant stylistiquement juste jamais forcé dans les aigus.
Hors d’œuvre de choix, l’Ouverture du Carnaval romain bénéficie en lever de rideau d’une exécution solide et enlevée qui correspond bien à l’esprit global de ce concert événement suivi par un public fidèle.
Michel Le Naour
A cet égard, l’acoustique de l’Auditorium de La Cité permet de bien différencier les plans et d’éviter la saturation. Avec les forces en présence (trois chœurs, une formation symphonique et un ténor solo), Rophé parvient à dégager une interprétation toujours fluide, portée de l’avant sans aucune emphase (y compris pour la Marche finale un rien boursouflée et ici parfaitement contrôlée). Les plus de 400 choristes venus de Nantes et de ses environs (avec un apport très remarqué de plusieurs maîtrises) coordonnés par Valérie Fayet, impressionnent par la densité de leurs interventions, et le ténor Philippe Talbot sait se montrer à la hauteur de l’enjeu par son chant stylistiquement juste jamais forcé dans les aigus.
Hors d’œuvre de choix, l’Ouverture du Carnaval romain bénéficie en lever de rideau d’une exécution solide et enlevée qui correspond bien à l’esprit global de ce concert événement suivi par un public fidèle.
Michel Le Naour
Nantes, Auditorium de La Cité, 27 juin 2018
Photo © Pascal Roger - ONPL
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