Agenda
Saison Jeunes Talents Musiques Rive Gauche 25/26
Futurs concerts
Distribution :
Rudy Gatti, piano
Programme :
Maurice Ravel (1875-1937) - Jeux d’eau M 30 | 1901
Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Sonate en mi majeur n°30 op109 | 1820
Franz Schubert (1810 -1849) - Sonate n°18 D894 | 1842
Ludwig van Beethoven (1770-1827) - Sonate en mi majeur n°30 op109 | 1820
Franz Schubert (1810 -1849) - Sonate n°18 D894 | 1842
Infos complémentaires :
Présentation: Dominique Boutel
Reflets, contraste et résonances
Ce programme invite à un voyage à travers les paysages sonores de trois compositeurs majeurs, unis par leur capacité à transcender la technique pour toucher à l’essence même de l’émotion humaine. Ce concert explore les contrastes et les résonances entre l’eau, le silence et la lumière. Les œuvres interprétées forment un dialogue entre l’éphémère et l’éternel, entre le mouvement et la contemplation.
Dédiée à Maximiliane Brentano, “Jeux d’eau” se distingue par son approche libre de la forme sonate traditionnelle, notamment à travers son troisième mouvement, un ensemble de variations interprétant le thème de manières diverses. L’inspiration de l’œuvre est claire et poétique. Ravel, dans une de ses rares déclarations sur la pièce, confia qu’elle était inspirée par “le bruit de l’eau, les fontaines, les cascades et les ruisseaux” résumant parfaitement l’intention du compositeur : capturer non pas seulement l’image de l’eau, mais son mouvement, sa lumière, ses reflets et même son esprit joyeux. La genèse de la pièce est également liée à l’admiration de Ravel pour Franz Liszt, et plus particulièrement son œuvre “Les jeux d’eau à la Villa d’Este”.
“Jeux d’eau” est rapidement reconnue comme un chef-d’œuvre et un jalon de l’impressionnisme musical ouvrant de nouvelles voies pour la musique pour piano au XXe siècle, influençant de nombreux compositeurs, y compris son contemporain Claude Debussy. L’œuvre est aujourd’hui un classique incontournable du répertoire pianistique, admirée pour sa poésie et son inventivité.
La Sonate n°30 en mi majeur op. 109 fut créée pour servir de première partie à un groupe de trois, bien que les Op. 110 et 111 ne furent terminés que trois ans plus tard. En 1820, Beethoven était un homme très seul, séparé de ses plus proches amis, et les rumeurs grandissantes de sa nature difficile et méfiante détournaient ceux qui auraient souhaité se rapprocher de lui. Ironiquement, cette introspection forcée ouvrit encore davantage les portes de son imagination, et ses œuvres révèlent alors une vision et une beauté presque religieuses.
La Sonate pour piano en sol majeur D. 894, Op. 78 de Franz Schubert est une œuvre pour piano solo, achevée en octobre 1826. Elle est parfois appelée "Fantasie", un titre donné par l'éditeur Tobias Haslinger plutôt que par le compositeur lui-même. Troisième et dernière sonate publiée du vivant de Schubert, c’est un immense poème d’une exceptionnelle beauté, une sorte de long voyage intérieur où le drame se cache parfois sous des dehors de bonne compagnie. Comme Liszt, Schumann l’admirait beaucoup, la considérant comme « la plus parfaite de toutes quant à l’esprit et à la forme ».
Rudy Gatti, piano
Pianiste français né à Sète en 2001, Rudy commence l'étude du piano à l'âge de 12 ans.
Sa rencontre avec Francine Guilhem, chef de chœur et professeur de piano, marque un tournant décisif, éveillant en lui la passion pour le chant et le piano, un parcours musical qu'elle accompagne et soutient depuis ses débuts. Après cinq années de formation au CRI de Sète puis au CRR de Montpellier auprès de Françoise Arnal et Dominique Taouss, Rudy est admis en 2019 au CNSM de Paris dans la classe de Denis Pascal, assisté de Vardhui Yeritsyan, qui lui transmettent, entre autres, l'art du toucher et de la projection sonore.
Durant ses études, Rudy se perfectionne lors de master classes et de cours particuliers auprès de grands maîtres tels que Jean-Bernard Pommier, Anne Queffélec, Réna Shereshevskaya, Stephen Kovacevich, Olivier Cazal, Bruno Rigutto, Shani Diluka, Billy Eidi et Igor Lazko.
Titulaire d'un Master de piano brillamment obtenu en 2024, il se distingue la même année en remportant le 2e prix du 18e Concours international Albert Roussel » à Paris, ainsi que trois distinctions au « 26e Concours international de Brest dont le 3e prix Chopin, le 1er prix pour ses interprétations de Debussy, Fauré et Rachmaninov, ainsi que le prix du public.
Son répertoire, qui s'étend du baroque à la création contemporaine, lui permet de se produire en soliste, avec orchestre ou en musique de chambre, dans des programmations et lieux renommés tels que le festival itinérant Un Été en France, où il est invité à jouer aux côtés du violoncelliste Gautier Capuçon, le Festival Chopin à Paris, le Nohant Festival Chopin, les Lisztomanias (Académie de Liszt), et entre autres les Pianissimes (salle Cortot).
On a aussi pu l'entendre sur France Musique, dans les émissions Génération France Musique, le Live et Vive les Vents d'Été ! ainsi qu'à l'Auditorium du Petit Palais et à l'Auditorium Rainier III de Monaco, aux Archives Nationales, au musée d'Orsay et plus récemment à l'Ambassade de Pologne lors de l'inauguration du 40° Festival Chopin à Paris.
Rudy est lauréat de la Fondation Safran (2024), et bénéficie du soutien des Éditions Lemoine (2025).
Musicien aux multiples facettes, il allie à sa virtuosité pianistique une voix de baryton-Martin. Soliste de l'ensemble vocal Mélopoïa, où il s'engage dans des projets culturels et caritatifs en Occitanie.
Profondément sensible à la mélodie française, du XIXe siècle à nos jours, Rudy développe un projet singulier mettant en avant une forme musicale rare, où il chante en s'accompagnant au piano, dans une démarche encouragée par Jorge Chaminé, baryton et fondateur du Centre Européen de Musique.
À la rentrée, Rudy Gatti rejoindra la classe d'improvisation de Jean-François Zygel au CNSM de Paris.
Reflets, contraste et résonances
Ce programme invite à un voyage à travers les paysages sonores de trois compositeurs majeurs, unis par leur capacité à transcender la technique pour toucher à l’essence même de l’émotion humaine. Ce concert explore les contrastes et les résonances entre l’eau, le silence et la lumière. Les œuvres interprétées forment un dialogue entre l’éphémère et l’éternel, entre le mouvement et la contemplation.
Dédiée à Maximiliane Brentano, “Jeux d’eau” se distingue par son approche libre de la forme sonate traditionnelle, notamment à travers son troisième mouvement, un ensemble de variations interprétant le thème de manières diverses. L’inspiration de l’œuvre est claire et poétique. Ravel, dans une de ses rares déclarations sur la pièce, confia qu’elle était inspirée par “le bruit de l’eau, les fontaines, les cascades et les ruisseaux” résumant parfaitement l’intention du compositeur : capturer non pas seulement l’image de l’eau, mais son mouvement, sa lumière, ses reflets et même son esprit joyeux. La genèse de la pièce est également liée à l’admiration de Ravel pour Franz Liszt, et plus particulièrement son œuvre “Les jeux d’eau à la Villa d’Este”.
“Jeux d’eau” est rapidement reconnue comme un chef-d’œuvre et un jalon de l’impressionnisme musical ouvrant de nouvelles voies pour la musique pour piano au XXe siècle, influençant de nombreux compositeurs, y compris son contemporain Claude Debussy. L’œuvre est aujourd’hui un classique incontournable du répertoire pianistique, admirée pour sa poésie et son inventivité.
La Sonate n°30 en mi majeur op. 109 fut créée pour servir de première partie à un groupe de trois, bien que les Op. 110 et 111 ne furent terminés que trois ans plus tard. En 1820, Beethoven était un homme très seul, séparé de ses plus proches amis, et les rumeurs grandissantes de sa nature difficile et méfiante détournaient ceux qui auraient souhaité se rapprocher de lui. Ironiquement, cette introspection forcée ouvrit encore davantage les portes de son imagination, et ses œuvres révèlent alors une vision et une beauté presque religieuses.
La Sonate pour piano en sol majeur D. 894, Op. 78 de Franz Schubert est une œuvre pour piano solo, achevée en octobre 1826. Elle est parfois appelée "Fantasie", un titre donné par l'éditeur Tobias Haslinger plutôt que par le compositeur lui-même. Troisième et dernière sonate publiée du vivant de Schubert, c’est un immense poème d’une exceptionnelle beauté, une sorte de long voyage intérieur où le drame se cache parfois sous des dehors de bonne compagnie. Comme Liszt, Schumann l’admirait beaucoup, la considérant comme « la plus parfaite de toutes quant à l’esprit et à la forme ».
Rudy Gatti, piano
Pianiste français né à Sète en 2001, Rudy commence l'étude du piano à l'âge de 12 ans.
Sa rencontre avec Francine Guilhem, chef de chœur et professeur de piano, marque un tournant décisif, éveillant en lui la passion pour le chant et le piano, un parcours musical qu'elle accompagne et soutient depuis ses débuts. Après cinq années de formation au CRI de Sète puis au CRR de Montpellier auprès de Françoise Arnal et Dominique Taouss, Rudy est admis en 2019 au CNSM de Paris dans la classe de Denis Pascal, assisté de Vardhui Yeritsyan, qui lui transmettent, entre autres, l'art du toucher et de la projection sonore.
Durant ses études, Rudy se perfectionne lors de master classes et de cours particuliers auprès de grands maîtres tels que Jean-Bernard Pommier, Anne Queffélec, Réna Shereshevskaya, Stephen Kovacevich, Olivier Cazal, Bruno Rigutto, Shani Diluka, Billy Eidi et Igor Lazko.
Titulaire d'un Master de piano brillamment obtenu en 2024, il se distingue la même année en remportant le 2e prix du 18e Concours international Albert Roussel » à Paris, ainsi que trois distinctions au « 26e Concours international de Brest dont le 3e prix Chopin, le 1er prix pour ses interprétations de Debussy, Fauré et Rachmaninov, ainsi que le prix du public.
Son répertoire, qui s'étend du baroque à la création contemporaine, lui permet de se produire en soliste, avec orchestre ou en musique de chambre, dans des programmations et lieux renommés tels que le festival itinérant Un Été en France, où il est invité à jouer aux côtés du violoncelliste Gautier Capuçon, le Festival Chopin à Paris, le Nohant Festival Chopin, les Lisztomanias (Académie de Liszt), et entre autres les Pianissimes (salle Cortot).
On a aussi pu l'entendre sur France Musique, dans les émissions Génération France Musique, le Live et Vive les Vents d'Été ! ainsi qu'à l'Auditorium du Petit Palais et à l'Auditorium Rainier III de Monaco, aux Archives Nationales, au musée d'Orsay et plus récemment à l'Ambassade de Pologne lors de l'inauguration du 40° Festival Chopin à Paris.
Rudy est lauréat de la Fondation Safran (2024), et bénéficie du soutien des Éditions Lemoine (2025).
Musicien aux multiples facettes, il allie à sa virtuosité pianistique une voix de baryton-Martin. Soliste de l'ensemble vocal Mélopoïa, où il s'engage dans des projets culturels et caritatifs en Occitanie.
Profondément sensible à la mélodie française, du XIXe siècle à nos jours, Rudy développe un projet singulier mettant en avant une forme musicale rare, où il chante en s'accompagnant au piano, dans une démarche encouragée par Jorge Chaminé, baryton et fondateur du Centre Européen de Musique.
À la rentrée, Rudy Gatti rejoindra la classe d'improvisation de Jean-François Zygel au CNSM de Paris.



