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Décaméron

Futurs concerts
Distribution : 
Bianca Chillemi, Direction musicale
Caroline Leboutte, Mise en scène et dramaturgie
Aurélie Borremans, Scénographie et costumes
Fatou Traoré, Chorégraphie
Nicolas Bovey TBC, Éclairages
Roxane Lefevre, Assistante mise en scène
Rita Belova, Assistante costumes
Charlotte Avias, Interprétation
Clara Barbier-Serrano, Interprétation
Elena Caccamo, Interprétation
Mathieu Dubroca, Interprétation
Hélène Escriva, Interprétation
Elena Olga Groppo, Interprétation
Robin Kirklar, Interprétation
Laure Magnien, Interprétation
Laura Muller, Interprétation
Manuel Nuñez-Camelino, Interprétation
Orchestre national Avignon-Provence, Orchestre
Programme : 
Opéra de Matteo Franceschini
Livret de Stefano Simone Pintor d’après Decameron de Giovanni Boccaccio
Infos complémentaires : 
Dix jeunes dans un théâtre abandonné. Dehors, le chaos, mais dedans, un pacte : raconter des histoires, pour se souvenir que la vie continue ; comme autrefois Boccace qui écrivit Le Décaméron pour conjurer la peste et la peur. Alors dans ce huis-clos, peu importent les moyens : seule compte l’urgence de créer.

Chef-d’œuvre du Moyen-âge, Le Décaméron fut le premier grand best-seller populaire, un tourbillon d’histoires grivoises, romanesques, cruelles ou burlesques, un théâtre du monde où se croisent princes et pirates, ruses et désirs, illusions et vérités. Mais ici, pas de reconstitution : juste dix corps pour tout incarner.

Car cette création bouscule les codes de l’opéra. Pas d’orchestre, pas de hiérarchie entre les disciplines : tout d’abord une fête théâtrale, abolissant les frontières entre le chant, la parole et le jeu. Matteo Franceschini et Caroline Leboutte impulsent à leur sujet une énergie de troupe, rythmée par une partition organique qui efface les frontières entre les styles.

Raconter des histoires, c’est déjà résister ; et se retrouver, c’est déjà choisir l’espoir. Le Décaméron ne juge pas, ne tranche pas. Il provoque, amuse, dérange parfois ; il célèbre ce qui nous lie, et défie ce qui nous divise. Et il nous rappelle surtout une chose essentielle : au cœur de la tourmente, c’est bien du collectif que provient le salut.