Hommage aux compositeurs déportés au camp de Terezin
Sous le IIIe Reich, dans leur volonté de purifier la musique allemande, les nazis imaginent le concept d’Entartete Musik ou musique dégénérée. Les musiques atonales, le jazz “nègre”, les musiciens de confession juive sont ainsi interdits, de nombreuses œuvres exclues des répertoires des orchestres ; on publie un dictionnaire des Juifs dans la musique, et plus de deux cents compositeurs sont mis à l'index.
Si certains ont la chance ou la possibilité de s’exiler, d'autres sont déportés dans les camps de concentration, notamment à Theresienstadt. Parmi eux, František Domažlický qui réussit à survivre, mais également Gideon Klein et Viktor Ullman, compositeurs tchèques, internés puis déplacés et assassinés à Auschwitz-Birkenau en 1944.