NUIT TRANSFIGURÉE

Après la lecture d’un texte touchant du poète allemand Richard Dehmel, Schoenberg compose pour sextuor à cordes un poème musical d’une intensité exceptionnelle. L’orchestration de cette oeuvre aux richesses harmoniques d’un romantisme inouï en sublime le thème unificateur qui, progressivement, disparaît dans le lointain. Après cette fin en forme de rêve, l’orchestre reprend son souffle et nous replonge dans la Vienne plus frivole de Mozart. Animé par un rythme pointé plein de ferveur, le tutti lève le rideau sur le jeune et talentueux pianiste Ismaël Margain, récompensé au concours Long-Thibaud. L’instrument émerge du tissu orchestral avec élégance et nous embarque dans une temporalité moins tragique mais tout aussi humaine.

Orchestre d’Auvergne
Roberto Forès Veses, direction
Soliste Ismaël Margain, piano

Schoenberg, La Nuit transfigurée
Mozart, Concerto n° 13 en ut majeur K.415

Sous l’égide et avec le soutien du CIC
Concert retransmis par Radio Classique