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    « Ce géant démoniaque est aussi capable de nimber son clavier d'une confondante douceur d'enfance » Le Monde

    Des doigts d'airain, un esprit surdoué et un tempérament habité par la musique : voici Nicholas Angelich. Admis au conservatoire de Paris à treize ans seulement, ses dons émerveillent les plus grands maîtres de cette prestigieuse école : Aldo Ciccolini, Yvonne Loriod, Michel Béroff, et le compositeur Olivier Messiaen, auquel il offre à dix-sept ans une interprétation remarquable de ses plus difficiles pièces pour piano.

    La variété de son jeu est l'un des éléments qui retient le plus l'attention. D'un calme olympien lorsqu'il s'installe face à l'instrument, rien ne semble donc l'effrayer, ni la superbe Ballade n°2 de Chopin, toute en intériorité lumineuse, ni les Kreisleriana, ces huit pièces de Schumann, aux contrastes on ne peut plus extrêmes que même le compositeur qualifia de « musique bizarre, de musique folle, voire solennelle », ni même la redoutable Sonate en si mineur de Liszt, vaste métope granitique - diffusant toute l'énergie vitale qui habitait le compositeur en un seul mouvement.

    Piano Nicholas Angelich

    Frédéric Chopin Nocturne n° 2 en mi bémol majeur op. 55, Etude n° 10 en la bémol majeur op. 10, Etude n° 12 en ut mineur op. 10
    Robert Schumann Kreisleriana, op. 16
    Franz Liszt Sonate en si mineur, S.178

    PMR : 0442916979