L’ENTRÉE EN MUSIQUE : Dès 19 heures au théâtre des Champs-Élysées, en prélude au concert, Stéphane Friederich vous convie à une discussion à la fois intime et rythmée.
Un véritable échange s’établit entre chefs d’orchestre, solistes, musiciens, le musicologue et le public autour des œuvres que vous vous apprêtez à entendre.

La diversité des répertoires du pianiste écossais Steven Osborne est stupéfiante. Pour autant, celui qui remporta le 1er Prix du Concours Clara Haskil affectionne, tout comme l’illustre musicienne, les concertos pour piano de Mozart. Le 27ème Concerto a ceci de particulier qu’il ne s’agit pas d’une œuvre de divertissement : il ne correspond plus vraiment à l’esprit du concerto classique. Le tempérament est déjà préromantique. Nous retrouvons cette fraîcheur d’invention dans les deux partitions de Mendelssohn. Elles n’évoquent pas seulement les légendes germaniques qui fascinent le jeune compositeur, mais aussi les paysages et les écrivains écossais. Mendelssohn s’y révèle comme l’un des plus grands Européens de son temps.