Harmonies poétiques et religieuses - Festival de musique sacrée de Perpignan

Textes lus de Victor Hugo, Lamartine et Corneille
Poésie et musique : l’écho de la prière.
«Les Harmonies poétiques et religieuses d’Alphonse de Lamartine parues en 1830 ne pouvaient que séduire Franz Liszt qui, de tout temps, a été un fervent mystique, religieux même puisqu’il revêtira l’habit des frères franciscains à la fin de sa vie. Liszt, peintre, poète dans l’âme, aimait s’inspirer des différentes formes d’expression artistique qu’il affectionnait retraduire en musique. Les poèmes de Lamartine sont réunis en deux tomes. Seuls quelques-uns d’entre eux sont à la source des Harmonies de Liszt ; la composition musicale va bien au-delà d’une image sonore de la poésie. Liszt va s’emparer des textes de Lamartine pour en dégager l’essence des moments les plus forts et nous livrer une œuvre dense, spirituelle où le piano, son éternel compagnon, va se faire l’écho de sa pensée et le porte-voix de Lamartine. Construit comme un parcours initiatique, le cycle inclut des prières. On y entend l’Invocation, un hommage à la nature, les pleurs après la mort de Chopin dans Funérailles, la ferveur du Cantique d’amour, par exemple. Lambert Wilson et Roger Muraro parlent d’une seule voix au point fort de cet ouvrage, La Bénédiction de Dieu dans la solitude. Poésie et musique sont à classer parmi les plus belles pages des deux auteurs romantiques. »