Après Dardanus et Hippolyte et Aricie, Pygmalion vient poursuivre ce cycle autour des versions tardives des tragédies de Jean-Philippe Rameau, avec la version de 1754 de Castor et Pollux.
Dans un dix-huitième siècle siècle agité de querelles esthétiques, la deuxième version de Castor et Pollux parut en pleine Querelle des Bouffons. Face à la suprématie supposée de la musique italienne, elle fit la démonstration éclatante des atouts de l’art français : puissance expressive de la déclamation, efficacité des chœurs et des danses confèrent une émotion nouvelle au tragique destin des deux frères héroïques.