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DVD : Otello de Verdi sous la baguette de Karajan

Dans les décors réalistes de Wakhevitch, Karajan promène une caméra inquisitrice qui prend quelques maniérismes à Orson Welles : tout cela date, mais n’en compose pas moins un Otello d’une singulière puissance, portée par la performance d’acteur, digne d’Orson Welles justement, d’un Jon Vickers terrible de violence contenue. Freni est idéalement Desdémone, mais quel dommage que Karajan ait été s’entiché du Iago de foire de Peter Glossop, voix grasse et jeux d’acteur outré. Une production inégale mais qui n’a pas abdiqué tous ses pouvoirs.

Jean-Charles Hoffelé
 

 

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