Agenda

    Salomé
    Richard Strauss

    Opéra chanté en allemand, surtitré en français et en anglais

    Sublime «poème symphonique scénique», Salomé illustre la luxuriance de son sujet, enrichie ici par la vision de Krzysztof Warlikowski et une distribution de haut vol.

    Henrik Nánási | direction
    Krzysztof Warlikowski | mise en scène
    Claude Bardouil | chorégraphie 
    Ma³gorzata Szczêœniak | décors et costumes
    Felice Ross | lumières
    Kamil Polak | vidéo

    Patricia Petibon | Salomé
    Gábor Bretz | Iokanaan
    Wolfgang Ablinger-Sperrhacke | Hérode
    Sophie Koch | Hérodias
    Oleksiy Palchykov | Narraboth
    Emanuela Pascu | Le page d’Hérodias
    Scott MacAllister | Le Premier Juif
    François Piolino | Le Deuxième Juif
    Rodolphe Briand | Le Troisième Juif
    Gregory Bonfatti | Le Quatrième Juif
    Geoffroy Buffière | Le Cinquième Juif
    Kristof Klorek | Le Premier Soldat
    Jean-Vincent Blot | Le Deuxième Soldat
    Ugo Rabec | Le Premier Nazaréen
    Mark Van Arsdale | Le Deuxième Nazaréen
    Francesco Salvadori | Un Cappadocien
    Tamara Bounazou | Une esclave

    Orchestre National de France

    Chef-d’œuvre de l’opéra moderne autant par son flamboiement orchestral que par son incandescente sensualité, Salomé baigne d’un bout à l’autre de sa partition dans un univers de cruauté et de perversion. Mais quelle œuvre ! Un parfum d’obsession traverse la partition, circulant d’un protagoniste à l’autre. Krzysztof Warlikowski trouve dans l’œuvre de Strauss un écrin idéal pour déployer une dramaturgie aux multiples champs d’exploration. Jeu de rôles ou réalité, chacun s’y retrouvera ou s’y perdra. Cette production forte a été créée à l’Opéra de Munich la saison dernière. Sa reprise au Théâtre cette saison verra la venue d’interprètes rompue au répertoire straussien, notamment Wolfgang Ablinger-Sperrhacke, Gábor Bretz et Sophie Koch et sera l’occasion pour Patricia Petibon d’aborder le rôle-titre, l’un des plus exigeants du répertoire du XXe siècle.

    Un rôle où toute la palette de la psychologie est convoquée, de l’ingéniosité à la folie mystique. Et puis bien sûr, il y a la célèbre Danse des sept voiles, moment charnière de l’ouvrage avant le monologue final de Salomé entre délire et aveu s’achevant sur le constat que « le mystère de l’amour est plus grand que le mystère de la mort ». Diablement grandiose.

    COPRODUCTION Bayerische Staatsoper / Théâtre des Champs-Elysées
    France Musique enregistre cet opéra.
    En partenariat avec France Inter