Agenda

    Parsifal
    Richard Wagner 

    « Festival scénique sacré », le dernier opéra de Wagner est une puissante épopée, un monument musical sans pareil

    Brandon Jovanovich | Parsifal
    Anja Kampe | Kundry
    Günther Groissböck | Gurnemanz
    Derek Welton | Klingsor
    Sir Simon Keenlyside | Amfortas
    Bálint Szabó | Titurel
    Kevin Conners | Premier Chevalier du Graal
    Christian Valle | Second Chevalier du Graal
    Corinna Scheurle | Une voix céleste / Une fille-fleur de Klingsor
    Elsa Benoit | Premier écuyer / Une fille-fleur de Klingsor
    Yajie Zhang | Deuxième écuyer / Une fille-fleur de Klingsor
    Caspar Singh | Troisième écuyer
    Dean Power | Quatrième écuyer
    Mirjam Mesak | Une fille-fleur de Klingsor
    Daria Proszek | Une fille-fleur de Klingsor
    Juliana Zara | Une fille-fleur de Klingsor

    Franz Welser-Möst | direction
    Bayerisches Staatsorchester, Chor der Bayerischen Staatsoper

    Opéra chanté en allemand, surtitré en français et en anglais

    Wagner lui-même avait qualifié son ultime opéra de Bühnenweihfestspiel (Festival scénique sacré) tant l’ouvrage s’apparente à un parcours initiatique, en l’occurrence celui de Parsifal, le père de Lohengrin. Sorte de figure christique, il apparaît comme celui qui rachète l’humanité de ses fautes. Le livret, écrit par Wagner lui-même, est pétri de références aux légendes médiévales et d’allusions aux philosophies de Schopenhauer et de Nietzsche. L’écriture orchestrale s’articule tout au long entre tensions chromatiques et leitmotiv, chacun des motifs étant associé à un personnage ou à une thématique, l’une des signatures musicales de composition du maître de Bayreuth. L’ouvrage testamentaire, crée en 1882 un an avant sa mort, passe pour l’un des plus difficiles du répertoire. Entre drame chrétien et conte initiatique, cette histoire de rédemption par l’amour exige de ses interprètes vocaux des qualités « hors normes ». La distribution réunie ici et menée par un « redoutable couple » wagnérien, le Parsifal du heldentenor Brandon Jovanovich et la Kundry d’Anja Kampe, soutenue par les forces musicales de l’Opéra de Munich, est à la hauteur de l’enjeu.

    PRODUCTION Théâtre des Champs-Elysées