L’Ensemble Diderot se livre aux fougues et aux douceurs des Quatre Saisons. Si l’oeuvre de Vivaldi est peut-être l’œuvre de musique « classique » la mieux connue du grand public, on oublie souvent les autres compositeurs plus discrets qui se sont également appropriés le sujet. Avec les Scherzi armonici sopra le quattro stagioni, publiés à Versailles en 1728 accompagnés d’un cycle de poèmes intitulé « Les caractères des saisons », Giovanni Antonio Guido conquiert le public français avec la virtuosité, l‘extravagance et la séduction propres au style italien.