Connu surtout à travers l’opéra éponyme de Richard Wagner, le mythe de Tristan et Iseult d’origine celte, est répandu sur nos terres par des poètes normands et bretons depuis des siècles. Cette légende a inspiré de nombreux compositeurs dont Olivier Messiaen, qui avait composé simultanément en 1945, une musique de scène pour la pièce de théâtre de Lucien Fabre « Tristan et Iseult » ainsi que « Harawi » avec lequel il entame la composition d’une « Trilogie de Tristan » dont deux autres œuvres sont la « Turangalïla-Symphonie » et les « Cinq rechants ». Ce programme intitulé « Joie et désespoir » est articulé autour du fameux Liebestod (Mort d’amour) d’Isolde en y intégrant une pièce de Sir Harrison Birtwistle explorant le même univers sur un poème de Rainer Maria Rilke.