Agenda

    GUSTAV MAHLER / SYMPHONIE DES « MILLE » 
    Orchestre de Paris - Daniel Harding

    Concert symphonique
    • Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie

    PROGRAMME
    Gustav Mahler
    Symphonie n° 8 "des Mille"

    DISTRIBUTION
    Orchestre de Paris
    Orchestre du Conservatoire de Paris
    Chœur de l'Orchestre de Paris
    Chœur d'enfants de l'Orchestre de Paris
    Le Jeune Chœur de Paris du CRR de Paris
    La Maîtrise de Paris du CRR de Paris
    Daniel Harding , direction
    Johanni van Oostrum , soprano
    Golda Schultz , soprano
    Johanna Wallroth , soprano
    Jamie Barton , mezzo-soprano
    Marie-Andrée Bouchard Lesieur , mezzo-soprano
    Andrew Staples , ténor
    Christopher Maltman , baryton
    Tareq Nazmi , basse
    Marc Korovitch , chef de choeur
    Edwige Parat , chef de choeur
    Rémi Aguirre Zubiri , chef de choeur associé
    Edwin Baudo , chef de choeur associé
    Désirée Pannetier , cheffe de choeur associée
    Béatrice Warcollier , cheffe de choeur associée

    Les normes de la symphonie sont pulvérisées dans cette partition mythique, à laquelle un imprésario offrit son surnom « des Mille », et que Mahler conçut comme un hymne à l’étincelle créatrice, au génie de l’humanité et à l’immensité de l’univers. 

    Avec son effectif pléthorique, ses deux chœurs mixtes, son chœur d’enfants, ses huit solistes, son souffle dramatique et liturgique, la Symphonie n° 8 de Mahler est l’un des « monstres sacrés » du répertoire. Sa création à Munich, en 1910, valut un triomphe au compositeur et fit d’emblée entrer la partition dans la légende.

    Révolutionnaire, puisque la voix y intervient de bout en bout, la Huitième s’apparente davantage à une immense cantate qu’à une symphonie au sens habituel. Elle ne comprend que deux mouvements. Le premier, qui s’ouvre dans une déflagration d’énergie, est conçu autour de l’hymne latin Veni creator spiritus, et célèbre la volonté créatrice. L’immense second mouvement, aux problématiques plus humaines – voire humanistes – est fondé pour sa part sur Le Second Faust de Goethe : hymne à l’amour, à la puissance du féminin, il reconfigure le matériau musical du premier mouvement et sert à la fois d’Adagio, de Scherzo et de Finale à une œuvre dans laquelle Mahler, de manière très consciente, repoussa toutes les limites.

     

    En partenariat avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.