Agenda

    GRAND SOIR
    CABINET DE CURIOSITES
    Ensemble Intercontemporain

    Salle des concerts - Cité de la musique

    Programme

    •  
    • Gilbert Nouno
      Feed Back, pour trois triangles et électronique
      commande de l'Ensemble intercontemporain
      création

    •  
    • Wolfgang Amadeus Mozart
      Adagio et Rondo K617, pour harmonica de verre, flûte, hautbois et violoncelle

    •  
    • Clara Iannotta
      Oeuvre nouvelle, pour harmonica de verre, alto, violoncelle et électronique
      commande de l'Ensemble intercontemporain
      création

    •  
    • Marc Monnet
      Bosse, crâne rasé, nez crochu, pour deux pianos et ensemble avec électronique (extraits)

    •  
    • Mauricio Kagel
      Die Stücke der Windrose: Osten, pour orchestre de salon
      Die Stücke der Windrose: Nordwesten, pour orchestre de salon

    •  
    • Olga Neuwirth
      Lonicera Caprifolium, pour ensemble et bande

    Distribution

    • Ensemble intercontemporain
    • Matthias Pintscher, direction
    • Gilles Durot, percussions
    • Hidéki Nagano, piano
    • Dimitri Vassilakis, piano
    • Gilbert Nouno, réalisation informatique musicale IRCAM

    Un cabinet de curiosités, c’est une pièce où sont exposées des choses rares, nouvelles ou singulières, mélange hétéroclite d’objets naturels, artificiels et scientifiques. C’est à ce péché mignon que se livre pour nous l’Ensemble intercontemporain.

    Comme tout cabinet de curiosités qui se respecte, l’attrait de chacun de ses éléments a trait aux aspects les plus divers et variés. L’instrumentarium est souvent insolite, ainsi ce Feed back pour trois triangles et électronique de Gilbert Nouno, ou ce glassharmonica, qui file ses sons cristallins de Mozart à Clara Iannotta. Les sources d’inspiration sont aussi disparates que réjouissantes : les arabesques du chèvrefeuille des jardins servent de modèle à Olga Neuwirth, tandis que Die Stücke der Windrose de Kagel mêle indistinctement des objets sonores trouvés aux quatre coins de la planète. Marc Monnet, enfin, qui a hérité de son maître Kagel son sens du théâtre et du détournement, déstructure le concerto pour piano et le déforme à la manière d’une farce burlesque.
    Coproduction Ensemble Intercontemporain, Philharmonie de Paris
    En partenariat avec l'Ircam - Centre Pompidou