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    Florence Losseau, mezzo-soprano ; Elenora Pertz, piano.

    C’est outre-Rhin que cette jeune mezzo française s’est d’abord fait remarquer, entre Munich et Linz où elle achève sa formation, et fait ses premiers pas sur scène. La pianiste américaine Eleonora Pertz, venue terminer ses études à Vienne, y a également trouvé une terre d’élection.

    Leur programme fait donc dialoguer compositeurs germaniques et français, du premier romantisme aux révolutions musicales du vingtième siècle. A la fraîche mélancolie de Schubert répondent les extraits des Sept Lieder de jeunesse d’Alban Berg, où le compositeur paraît encore hésiter entre l’héritage de Strauss, le basculement atonal et les influences françaises – notamment celle de Debussy, souvent méconnue, et pertinemment mise en regard au fil de ce concert, auquel Poulenc amènera une touche de légèreté ironique.