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    Eugène Onéguine 
    Piotr Ilitch Tchaïkovski

    L’une des « lettres » lyriques russes les plus poignantes revisitée par Stéphane Braunschweig et la cheffe Karina Canellakis.

    DISTRIBUTION

    Karina Canellakis | direction
    Stéphane Braunschweig | mise en scène et scénographie
    Marion Lévy | chorégraphie
    Thibault Vancraenenbroeck | costumes
    Marion Hewlett | lumières

    Mireille Delunsch | Madame Larina
    Gelena Gaskarova  | Tatiana
    Alisa Kolosova | Olga
    Jean-François Borras | Vladimir Lenski
    Jean-Sébastien Bou | Eugène Onéguine
    Jean Teitgen | Prince Grémine
    Delphine Haidan | Filippievna
    Yuri Kissin | Le Capitaine / Zaretski
    Marcel Beekman | Monsieur Triquet

    Orchestre National de France
    Chœur de l’Opéra National de Bordeaux | direction Salvatore Caputo

    Opéra chanté en russe, surtitré en français et en anglais

    A LIRE

    L’œuvre du poète Pouchkine a été l’une des sources d’inspiration les plus importantes pour les musiciens russes de la seconde moitié du XIXe siècle. Tchaïkovski s’empara de son poème en vers Eugène Onéguine pour composer une œuvre intimiste et nostalgique sur le temps qui passe, l’amour perdu et l’amitié trahie. Mélodiste et orchestrateur de génie, Tchaïkovski magnifie ici toute la palette des sentiments qui animent trois jeunes gens pris dans les affres des premiers émois amoureux, des doutes, de la nostalgie d’un passé à jamais révolu et des occasions manquées. Trois héros romantiques au destin solitaire et contrarié se déchirent : Tatiana, jeune fille romanesque en quête d’absolu, Onéguine, dandy cachant sous un dédain affecté un vide intérieur, et Lenski, poète que son idéal littéraire égare. Entre ces trois-là, se joue emballement des passions et désillusions. Les cœurs meurtris et les amitiés brisées laisseront place aux regrets mais bien trop tardivement. Pouchkine faisait dire à son héros éponyme « Et le bonheur était si proche ». Tout est dit.

    Ce trio malheureux sera interprété par Vannina Santoni (Tatiana), Jean-Sébastien Bou (Onéguine) et Jean-François Borras (Lenski), trois chanteurs français parmi les plus talentueux de leur génération. Une mention particulière à la présence de la trop rare Mireille Delunsch en Madame Larina. Pour mettre en scène ce drame intime, le talent de Stéphane Braunschweig qui nous avait séduit il y a quelques années avec son Don Giovanni et qui vient d’être renouvelé à la direction du Théâtre de l’Odéon. Un vent de fraîcheur féminine devrait souffler sur les musiciens du National avec la première fosse parisienne pour la jeune cheffe américaine Karina Canellakis.

    NOUVELLE PRODUCTION
    COPRODUCTION Théâtre des Champs-Elysées | Opéra national de Bordeaux
    France Musique enregistre cet opéra.
    En partenariat avec france.tv