Sous-titré « drama giocoso », le Don Giovanni de Mozart, mêle la mort et l’humour, la jalousie et la séduction, la tromperie et l’astuce, ingrédients présents d’emblée dans l’ouverture de l’opéra. Le Concerto pour piano n° 21, lui, ne semble de prime abord n’être que lumière, dans une tonalité d’ut majeur éclatante. Cependant, dans le deuxième mouvement, l’infinie douceur de cet andante est ponctuée d’accents déchirants. Cette page célèbre a marqué à jamais l’Histoire de la musique. Olivier Messiaen disait qu’il s’agissait là « d’une des plus belles mélodies de la musique de Mozart et de toute la Musique...».