Agenda

    1. ( direction musicale )
    2. ( violoncelle )
    Programme :
    1. Obéron

      (
      Ouverture
      )
    2. Elégie op 24

    3. Concerto pour violoncelle n°1 op 33

    Son abondante crinière blanche est connue de tous les amoureux de la musique : Mischa Maisky (né en 1948) est un instrumentiste incandescent qui transfigure les partitions auxquelles il s’attaque, creusant au plus profond des notes pour en dégager la substance intime. Surnommé le “Rostropovitch du futur” au début des années 1960, il étudia ensuite avec… Rostropovitch, puis mena une carrière prometteuse avant d’être emprisonné 18 mois dans un camp de travail près de Gorki, en 1970. Il quitte alors l’URSS de Brejnev pour Israël. Son tempérament de feu séduit l’Ouest : plus qu’aucun autre il a su, au fil des ans, décloisonner la musique classique, lui donnant un visage moderne – tout sauf coincé – sans jamais sacrifier ni la rigueur, ni la musicalité. On le découvrira sur scène avec le Concerto pour violoncelle n° 1 de Saint-Saëns – d’une transparence, d’une clarté et d’une élégance toutes françaises – et l’Élégie pour violoncelle de Fauré dont l’esprit est tout entier contenu dans le titre. La partition ressemble en effet à une pudique et douloureuse plainte que Koechlin décrivait ainsi : “L’affliction n’est pas étrangère à cette oeuvre essentiellement humaine”.