Ludwig Van Beethoven, Robert Schumann et Johannes Brahms figurent parmi les plus grands représentants de l'évolution de la musique romantique allemande au long du XIXème siècle.
Le Trio op. 97, dit « Archiduc » en raison de sa dédicace à Rodolphe d'Autriche, est le septième et dernier trio de Beethoven. Final aux dimensions monumentales, l’œuvre annonce la dernière période du compositeur, celle qui, par sa liberté et son audace, influencera ses héritiers. Le Trio op. 87 de Brahms s'inscrit directement dans cette lignée.
Schumann, dans ses « Pièces de fantaisie » pour piano, violon et violoncelle, brise lui aussi les codes, renouant avec l'expression des premières œuvres, intime et poétique, joueuse et toujours délicate.