La jeune oudiste et chanteuse syrienne, Waed Bouhassoun possède un timbre de voix d’une qualité rare, comme on n’en entend plus qu’exceptionnellement. Dès sa première audition à Alep, les spécialistes ont immédiatement reconnu son talent. Lors de ses premiers concerts à Paris en 2006, le succès là aussi fut immédiat et la presse unanime salue «une révélation», « l’époustouflante Waed ». Par ailleurs elle est doctorante en ethnomusicologie.
Issu d'une famille de musiciens, Kudsi Erguner a eu l'opportunité de côtoyer de nombreux grands musiciens de l'ancienne génération, et s'est imprégné, à leur contact, d'un style authentique, reflet de siècles de culture musicale. Il est, en musique savante ottomane, le seul musicien turc de sa génération à avoir reçu, par son père, un enseignement direct comme le veut la tradition orale. Il joue la flûte oblique appelée ney. Interprétant des styles de musique quasiment abandonnés, il a fortement contribué à ce que ces musiques retrouvent leur place au sein du patrimoine culturel international.
Pierre Rigopoulos est un percussionniste qui se produit au sein de formation très variées. Son instrument de prédilection est le zarb qu'il enseigne au CRR de Rueil-Malmaison.
Il étudie d'abord la percussion contemporaine puis découvre, au conservatoire expérimental de musique contemporaine de Pantin, le zarb (tambour iranien). Percussionniste polyvalent, il joue dans des formations de jazz, de musique traditionnelle, ancienne ou classique.
