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    Pierre Génisson, clarinette

    Pierre Génisson et le Quartet 212 constitué des solistes du Metropolitan Opera de New York vous présente pour une soirée exceptionnelle le programme de leur disque « How I Met Mozart » à paraître le 26 mai 2017 chez le Label Aparté. 

    "How I Met Mozart ?" 
    Pour un clarinettiste, la question peut paraître surprenante et/ou évidente. Bien sûr, le répertoire de Mozart m'accompagne depuis toujours, son œuvre m'a donné le goût de cet instrument et provoqué un engouement extrême et persistant pour le Quintette K.581.

    Fixer cette œuvre sur mon deuxième disque, c’est tout d’abord m’inscrire dans une tradition. C’est aussi éprouver une grande excitation d’aborder un chef-d’œuvre que j’ai l’impression de redécouvrir à chaque fois, dans un renouvellement infini. Et pourtant, c’est de loin la pièce du répertoire pour clarinette la plus jouée et nombreux sont ceux qui s’en sont emparés ! 
     
    Ma conception de l’interprétation de ce Quintette s'est d’abord forgée au fil du temps, mais une rencontre en 2011 avec le Quartet 212 au Festival Musique et Vin au Clos Vougeot a été décisive dans mon rapport à cette œuvre. Nous avons partagé la scène autour de ce Quintette et l’émotion toute particulière que j’ai ressentie est restée gravée pour toujours. Une parfaite communion nous a réunis et j’ai pu éprouver alors à quel point la musique de Mozart était d'une grande pureté, sincère, lumineuse et intime. Elle s'adresse directement au cœur, sans artifice. Elle exprime, sans mot, les valeurs universelles d'Humanité, de Paix et d'Amour. C'est précisément ces valeurs et cette rencontre inoubliable que je souhaite partager dans ce disque.
     
    Mozart a ouvert la voie à d'autres compositeurs qui ont à leur tour composé pour la clarinette. Weber fut le premier d'entre eux. Il a su donner toute sa brillance et sa virtuosité à cet instrument ; il nous a offert de magnifiques mélodies lyriques et dramatiques qui laissent deviner les prémisses du « Sturm und Drang » si cher aux opéras romantiques allemands du XIXe siècle. Il était donc pour moi judicieux et évident d'associer un quatuor constitué de musiciens d’opéra à un répertoire profondément taillé à leur mesure ! »