Agenda

  • Programme :
    1. Symphonie en fa majeur H.665

    2. Concerto pour violon op 61 en ré majeur

    3. Symphonie n°6 D 589

    « Petite » la Symphonie n°6 de Schubert ? Cette appellation ne lui a en fait été donnée que par comparaison avec la Symphonie n° 9, l’ultime, « la Grande », dans la même tonalité  de do majeur. Pour le reste, le jeune compositeur, certes influencé par Beethoven et par Rossini (ce dernier très à la mode dans la Vienne de 1817), continuait à tracer son chemin symphonique personnel : les  charmes contrastés, mais toujours inimitables, des deux mouvements initiaux, un Scherzo d’ampleur beethovénienne, un Finale apparemment bon enfant mais déjà emporté dans cette « pulsation infinie » qui sera celle de la future Neuvième Symphonie.
    Autre « petite symphonie », du moins selon les critères romantiques, la Sinfonia en fa majeur de C.P.E. Bach (créée à Hambourg en 1776), tourmentée et pleine de surprises, est un chef d’œuvre de l’esthétique Sturm und Drang (Orage et Passion). De quoi rendre jaloux Haydn, fameux adepte lui aussi à l’époque de cette sensibilité… En réalité, le maître viennois était un fervent admirateur de l’art de Carl Philipp Emmanuel….