Porté par Laurence Equilbey à la tête de l'Insula orchestra, Orfeo ed Euridice de Gluck, qui entreprend de réformer le genre de l’opéra en 1762, profite d'une distribution vocale exceptionnelle, dominée, dans les rôles-titres, par Franco Fagioli et Malin Hartelius .

A la tête d'accentus et d’Insula orchestra, son nouvel orchestre sur instruments anciens, Laurence Equilbey dirige Orfeo ed Euridice de Gluck, dans la version originale de Vienne, datant de 1762. Une partition qui surprend par son “happy end” triomphal : Eurydice est rendue à Orphée. La chef d’orchestre s’entoure de solistes d'exceptions, à commencer par le contre-ténor Franco Fagioli, en pleine ascension. Ce dernier possède toutes les qualités requises pour l’interprétation de cette musique : la souplesse, une très large palette de couleurs et une véritable force d'incarnation. Il a d'ailleurs triomphé dans cette même production, la saison dernière, à l’Opéra Royal de Versailles. La soprano suédoise Malin Hartelius incarnera quant à elle Eurydice, et Emmanuelle de Negri.