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    Quand, en 1931, Rachmaninov, devenu citoyen américain, rend hommage à Paganini et au fameux thème du 24e Caprice… le piano, nerveux, primesautier, « diabolique » comme il se doit, s'épanche parfois, comme dans la très « hollywoodienne » 18e variation… ou se fait sourdement tragique en citant le motif fatidique du Dies Irae, l'obsession de toujours de ce pessimiste impénitent qu'était resté le grand pianiste-compositeur russe.
    La partition orientaliste la plus « sexy » de la musique française se fait inexplicablement rare au concert. Saisissons donc l'occasion, comme le fit Stravinski à l'époque de la création (1911), de nous laisser ensorceler par cette Tragédie de Salomé, son incroyable opulence orchestrale, ses rythmes barbares, ses lascives mélopées…
     
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