Fidèle à ses idéaux de jeunesse, le grand musicien  italien a mis sa notoriété, ses immenses moyens - tant intellectuels que techniques - et sa sensibilité  au service des compositeurs de la génération des années 1920, auxquels il croit de manière indéfectible: les Nono, Stockhausen et Boulez, dont il demeure l’interprète majeur de la Deuxième Sonate, et à qui il a voulu dédier ce concert. Ces dernières années, il a aussi particulièrement approfondi l’univers de Beethoven et Chopin, créateur auquel il reste lié. Ne remportait-il pas, il  y a déjà cinquante-cinq ans, le prestigieux concours dévolu à l’artiste polonais ? Pollini : un morceau d’histoire du piano et un présent toujours vivace.