Agenda

    Opéra romantique en trois actes (1850)
    Musique  Richard Wagner
    Livret  Richard Wagner 

    En langue allemande
    Surtitrage en français et en anglais

    Direction musicale Philippe Jordan
    Mise en scène Claus Guth 

    Heinrich der Vogler  René Pape  janv. /  Rafal Siwek  fév.
    Lohengrin  Jonas Kaufmann  janv. /  Stuart Skelton fév.
    Elsa von Brabant  Martina Serafin 18 jan. > 8 fév. / Edith Haller 11 > 18 fév.
    Friedrich von Telramund  Wolfgang Koch  janv. / Tomasz Konieczny fév.
    Ortrud  Evelyn Herlitzius janv. /  Michaela Schuster fév.
    Der Heerrufer des Königs  Egils Silins
    Vier Brabantische Edle  Hyun-Jong Roh  / Cyrille Lovighi  / Laurent Laberdesque  / Julien Joguet
    Vier Edelknaben Irina Kopylova /  Corinne Talibart  / Laetitia Jeanson  / Lilla Farkas 

    Chef des Chœurs José Luis Basso 
    Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris

    Production du Teatro alla Scala, Milan

    Surtitrage en français et en anglais
    Durée : 4h25 avec 2 entractes

    Lohengrin apparaît sur une barque tirée par un cygne dans une lumière « bleu-argent » (Thomas Mann). Il vient sauver Elsa, accusée du meurtre de son frère, et lui fait promettre de ne jamais lui demander son nom. Écrit dans une grande solitude par Wagner, Lohengrin est d’abord un immense manifeste esthétique et politique qui interroge la place du génie dans la société et pose les jalons du drame musical. L’œuvre, dont Liszt dirige la création à Weimar en 1850, marque un tournant dans la vie de Wagner. Elle touche profondément Louis II de Bavière qui devient son mécène et ami, le soutenant dans toutes ses futures entreprises : « Ils auront leur vengeance, les dieux profanés, et viendront vivre avec nous sur les hauteurs élevées, respirant l’air du ciel », lui écrit-il en 1868 du château de Neuschwanstein (« nouveau rocher du cygne ») qu’il fait alors construire. Mise en scène par Claus Guth, qui éclaire la fragilité du chevalier auquel Wagner s’identifiait, la production rassemble Jonas Kaufmann, Martina Serafin et René Pape sous la direction de Philippe Jordan.