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    La Traviata 

    de Giuseppe Verdi 

    Durée de l’ouvrage 2h10 environ
    Opéra chanté en italien, surtitré en français

    Le drame amoureux porté à l’incandescence par Verdi et servi ici par Jérémie Rhorer, une belle génération du chant français et Deborah Warner, grande Dame du théâtre anglais.

    Jérémie Rhorer direction
    Deborah Warner mise en scène
    Kim Brandstrup chorégraphie

    Vannina Santoni Violetta
    Saimir Pirgu Alfredo
    Laurent Naouri Giorgio Germont
    Catherine Trottmann Flora
    Clare Presland Annina
    Marc Barrard Le Baron Douphol
    Francis Dudziak Le Marquis d’Obigny
    Marc Scoffoni Le Docteur Grenvil
    Matthieu Justine Gastone
    Anas Séguin Le commissaire
    Distribution à compléter

    Le Cercle de l’Harmonie
    Chœur de Radio France
    direction Alessandro Di Stefano

    Drame amoureux et social porté à l’incandescence, La Traviata (littéralement la « dévoyée ») est l’un des ouvrages les plus populaires de toute l’histoire du théâtre lyrique. A l’hiver 1852, Verdi assiste à une représentation de La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, qu’il vient d’adapter pour le théâtre. 

    Le destin de cette héroïne moderne déchirée entre passion et morale séduit d’emblée le musicien qui voit là prétexte à transposer à l’opéra des thèmes contemporains : le jeu cruel des apparences sociales, les plaisirs de la vie mondaine et le sacrifice final aussi « héroïque » que terriblement humain (l’Europe est alors ravagée par la tuberculose dont mourra Violetta). 

    Cette nouvelle production de l’un des ouvrages majeurs du répertoire devrait faire événement en ce début de saison pour trois raisons. Tout d’abord musicalement, car Jérémie Rhorer, à la tête de son ensemble Le Cercle de l’Harmonie, a décidé de donner à entendre l’ouvrage de Verdi, sans doute pour la première fois à Paris, au diapason originel de 432 Hz, celui dans lequel fut composée l’œuvre et que Verdi n’eut de cesse de revendiquer haut et fort pour son « harmonie naturelle ». 

    Ensuite, pour la distribution réunie ici où va se côtoyer la fine fleur de cette talentueuse génération « trentenaire » du chant français qui a éclos ces dernières saisons. Enfin, parce que la réalisation scénique est confiée à l’anglaise Deborah Warner, nourrie au théâtre shakespearien et qui n’a pas son pareil pour explorer le territoire des passions, des trahisons et tout l’éventail des possibles humains.