Un programme lyrique… 
Si Schumann et Liszt appartiennent historiquement à l’univers du piano romantique, c’est plutôt au symbolisme du tournant du XXème qu’appartiennent les pièces de Janáček et de Prokofiev. 
Le compositeur morave Janáček, trouve les mêmes sonorités que Debussy pour évoquer cette journée d’émeute qui se solda par la mort tragique d’un jeune manifestant, et c’est un Prokofiev étonnant qui nous est présenté dans ce concert, avec une succession d’images « rêvées », de brefs autoportraits qui dévoilent une autre facette de ce compositeur. 
Ici, le jeune Prokofiev, qui joue habituellement sur le martellato du piano, va de l'humeur railleuse, à un profond lyrisme où se mêlent rêverie et souvenir d’enfance.